Chapitre 1
L’éveil d’un prêtre
A genoux !
A genoux !
Incliner vous devant le sceau de votre dieux ! Le dieu du changement est votre maître ! Notre maître a tous ! A genoux !
Ce fut les mots qui résonnèrent dans mes oreilles et qui couvrit le bruit du vent glacial qui annonçait, comme chaque année, l’arrivée de l’hiver dans nos contrées a la frontière de Norsca.
Les armées du Chaos étaient sorties des ténèbres pour lancer une attaque contre tous les peuples libres du vieux continent. Des hordes de maraudeur aux innommable mutations avaient répondu à l’appel du dieu corbeau et s’étaient mise en route tuant et saccageant tout sur leur passage. Mais la nuit commençait à tomber et ils décidèrent de passer la nuit dans notre village. Cette nuit là, beaucoup de mes amis sont tombèrent au combat pour défendre leur famille mais nous ne sommes que de simples et modestes paysans sans aucune formation au combat d’aucune sorte et les serviteurs du Chaos n’en firent qu’une bouchée.
La nuit fut longue, les minutes semblaient êtres des heures et les heures des semaines. Je me mis en boule contre un coin de la cage que les serviteurs du Chaos nous avaient fabriqué. Par chance ils n’eurent pas envie de s’acharner sur moi mais ce ne fut pas le cas de tous les habitants du village. Je fini par m’endormir, épuisé et affaibli par le manque de nourriture. A mon réveille, ce tenais devant moi un être si grand que je crus être encore en train de rêver. Son armure était faite de plaque immense ornée et décorée de symboles qui semblaient être vivants. Je regardais autour de moi et des larmes se sont misent a coulé le long de mes joue. Certains villageois étaient devenu des mutations du chaos au service du dieu corbeau d’autres étaient totalement déformés incapable de se mouvoir. Je compris alors que cet être si grand était un élu du Chaos !
J’entendis une voix dans ma tête m’ordonnant de me tourner, pétrifié je n’arrivait plus a bouger ne serait-ce qu’un orteil. Je fermai les yeux comme si c’était un mauvais rêve. Quand je re-ouvris les yeux l’élu se trouvait devant moi me regardant. Je ne voyais que deux points rouge a travers l’ouverture étroite et obscure de son casque, et il me demanda « qui est-tu ? ». Je ne pouvais répondre paralysé par la peur. Il m’ordonna a nouveau de lui dire qui j’étais mais j’avais beau essayer d’ouvrir la bouche, rien n’y faisait. Impossible de prononcer le moindre mot. Exaspéré, il commença à dégager une sorte de fumée violette et ces yeux devenaient de plus en plus brillants. Le rouge pâle devint vif comme une braise au milieu du feu. Tout ce qui l’entouraient mourrait, l’herbe s’assécha, les fleurs fanèrent, les arbres pourrirent, l’eau devenaient poison et des nuages si noirs cachaient le soleil que les maraudeurs durent allumer des torches.
Je sentais mon corps se crisper, j’avais mal et l’élu se laissait de plus en plus submerger par ses pouvoirs. Il m’éleva dans les aires, sans même me toucher, si haut qu’il du lever la tête pour me regarder. La fumée violacée qu’il dégageait devenait de plus en plus épaisse et à nouveau cette voie retentie dans ma tête pour me demander « qui est-tu ? ». Mais ses pouvoirs avaient eu raison de mes souvenirs et je ne parvenais plus à savoir qui j’étais. Puis je compris que de tout les habitants du village j’étais le seul a n’avoir subit aucune mutation. Il continua à me torturer mais mon corps semblait échapper à son pouvoir de mutation. Il fini par en venir aux sévices traditionnel et toujours la même question « qui est-tu ? »
J’étais incapable de répondre à sa question. Tout mes souvenirs m’avait quitté et ces tortures incessantes m’avait fait perdre l’usage de la parole. Mes yeux se voilèrent et j’entendais le vent gronder mais je ne le sentais plus sur mon visage. Seul mon sens de l’ouïe semble être intact. Je fini par souhaiter que la mort me prenne mais elle ne semblait pas vouloir exaucer mes prières. Peu a peu je sombrais un peu plus dans la folie. Il décida de me laisser quelques heures de répit mais je sentais toujours son pouvoir agir sur moi.
Soudain, je senti sa magie diminuer autour de moi, je les entendis murmurer. Ils venaient de recevoir un message de leur chef leur ordonnant de partir tout de suite aux portes d’Ekrund pour prêter main forte aux peaux vertes dans leur bataille contre les nains.
Les maraudeurs quittèrent immédiatement le village seul l’élu restait encore voulant absolument une réponse a sa question. J’étais seul avec lui. Qu’allait-il me faire subir encore je n’en pouvait plus je désirais la mort part dessus tout.
A cet instant, un rugissement retenti, jamais je n’avais entendu un animal avec pareil cri. L’élu sorti son épée de son fourreau. Un combat faisait rage juste à coté de moi. Un homme et un animal combattaient mon tortionnaire mais l’élu avais l’avantage il étais fort et bien entraîné. L’homme poussa un cri, l’élu venais de le blesser grièvement.
Puis ils cessèrent de se battre. Une vague d’énergie m’envahissais et une lumière intense sortais de moi, les aveuglais, chassais les nuages et redonna vie à tout ce qui étais mort autour de moi. L’herbe redevint verte, les fleurs refleurir, les arbres reprenaient vie et l’eau redevint cristalline. La blessure de l’homme guéri instantanément, lui et son animal n’étaient plus fatigués. C’était un fier guerrier qui avait déjà connu mainte bataille. Il compris que ça venait de moi, il se remit a combattre, l’élu s’affaiblissais, il voulut s’enfuir mais l’animal rugissait de plus belle et lui barrait le passage. Mon nouvel ami ne manqua pas l’occasion, par derrière, il lui affligea un coups mortel. Il en étais venu a bout et moi je m’écroulais par terre presque mort.
Il vint vers moi me pris la tête, me donna un peu de son eau. Le voile qui recouvrais mes yeux s’étais dissipé, je sentais a nouveau le vent sur mon visage. Je vis que ce n’était pas un homme mais un elfe avec son compagnon lion. Il me mit sur le dos de son lion. Et me dis
«Senhail te portera sans peine, moi c’est Octriallach, je vais t’emmener a Altdorf au temple de Sigmar seul le savoir des prêtres pourra soigner tes blessures »
Il me demanda « Quel est ton nom ? » je parvint dans un dernier effort à lui dire que je n’en avais pas, tout mes souvenirs avaient disparu. Plus rien il ne me restait plus rien.
L’elfe me dit « Alors tu t’appelle Eahmoon, c’est ton nom maintenant. En route, il faut faire vite ! »