Graine d'amour

[Epineuse]

< Ecoute Khiller les yeux agrandis de fascination, me levant et pourfendant l'air de mes épées imaginaires au fur et à mesure que me sont racontés les exploits de Mach >
< applaudit et prend Khiller dans mes bras, le fait tourner dans les airs en riant >
- Ho ma petite crevette verte !!! T'es le plus fort, dis à Mach que je l'adoooooore

< m'enfuis en courant, riant et battant des mains vers notre maison >

< Regarde la petite fiole de liquide bleuté, la range dans ma boite à trésors et m'approche de Kathalina, lentement...
me dandinant d'un pied sur l'autre et en tordant mes mains ... soudain gênée et rougissante >

- J'ai peur ...

< m'assoie en soupirant au bureau chargé de livres et t'observe plongée dans tes études d'alchimie >

< la lumière du feu dansant sur ton corps s'amuse à révéler puis cacher une rondeur ici... une courbe là... >

< Comme d'habitude mon coeur déborde d'amour et mes yeux fiévreux brûlent d'une soif de toi sans limite. L'amour fou fait battre mon coeur et fait couler le feu dans mes veines et pourtant je le garde comme un secret, scellé sur mes lèvres.
Pourquoi ai-je tant de mal à te dire ... ? >

< ouvre la bouche et cherche un instant mes mots >
< soupire, resignée >

- Je t'aime ...

...

- Il nous reste à obtenir cette Promesse ... Viens !!!

[Niphridil]

<sort de l'ombre en accordant son luth et se met à chanter>

L'espoir est une graine que l'on plante dans la terre fertile qu'est la vie
Si l'on fournit à cette graine de l'amour et des larmes, l'arbre grandit
Si l'on garde notre amour et nos peines pour nous-même, l'arbre pourrit
Mais si on les partage avec l'élue de notre coeur l'arbre portera des fruits
Qui portent des graines nouvelles qui seront les espoirs de demain.
Alors n'attends plus, partage la graine et demande lui sa main!

Voilà mesdames, je vous dédie cette balade, j'espère qu'elle vous a plue tout autant qu'il m'a plu de vous la chanter. Sachez que je vous envie et que j'ai rarement vu pareil amour.

<sort de la salle d'un pas las>

[RoseNoire]

La promesse d'un homme vrai....

< Assise auprès du feu, pleure doucement >

Oui, la promesse d'un homme vrai...
Celui qui a disparus, si longtemps, trop longtemps.

Aujourd'hui, il est trop tard, bien trop tard.

[Johnn]

Trop tard... Bien trop tard...

Il n'est jamais trop tard pour écrire les phrases tombées entre les lignes, jamais trop tard pour prononcer les mots coincés dans les gorges nouées, jamais trop tard pour vivre, jamais trop tard pour naitre et renaitre encore encore et encore, même si le temps perdu ne se rattrape jamais.



J'ai vu le vert rosier mort,
Déchut, seul à son triste sort.
La tête basse, j'ai dit c'est fini,
Je suis partit comme on oubli.

Un jour je suis revenu,
Les yeux grands ouverts,
Je ne l'aurais jamais cru.


Sur la branche un bourgeon,
Le force de vie et de saisons.




Johnn Wood, chasseur d'étoiles

[Absinthia]

Il n'est jamais trop tard pour écrire les phrases tombées entre les lignes, jamais trop tard pour prononcer les mots coincés dans les gorges nouées, jamais trop tard pour vivre, jamais trop tard pour naitre et renaitre encore encore et encore, même si le temps perdu ne se rattrape jamais.

J'espère que tu as raison, Chasseur d'étoiles, j'espère ! ! !

[Epineuse]

Doucement je viens m'asseoir derrière toi. Je passe ma petite main fine et brune sur ton visage au teint de porcelaine.
Je cherche à effacer tes larmes et l'air sombre qui ennuage ta clarté d'un effleurement léger et fugace, comme je chasserais un mauvais rêve.

Douce et ferme de ma main posée sur ta joue je pose ta tête au creux de mon épaule.

Comme d'habitude l'odeur de te cheveux d'or me donne une bouffée de fièvre, noue le creux de mon ventre d'un bloc d'amour passionnel, douloureux, étonné.

Je me sens à nouveau gauche et maladroite, muette de saisissement, les yeux remplis d'étoiles dansantes, la tête lourde, les jambes en coton, comme le premier jour.

Les yeux mis clos j'essaie de calmer les battements de mon coeur, c'est idiot, j'ai l'impression qu'il va te déranger dans ton repos, à battre si fort dans ma poitrine, comme s'il voulait en sortir pour plonger dans la tienne.

Mon amour pour toi est nouveau, jeune et vif, acéré et précis dans son chemin vers toi...

Etonnée par ta phrase je me demande comment il est possible que quelque chose puisse être < trop tard > ... Mes bras doucement t'entourent et te bercent, mes mains jointes sur ton ventre. Je sais que tout est possible entre nous, seulement il faut que tu le découvres toi même...

Impuissante à calmer mon coeur qui cogne, ma passion au bord des lèvres ne trouve pas les mots pour glisser dans ton oreille. Je reste donc silencieuse et te berce doucement, sans pouvoir de te dire à quel point je t'aime et à quel point je crois en nous.


Les yeux embués et la gorge nouée, je t’aime en silence.

[RoseNoire]

J'ai tant perdue ces derniers temps.
Hô, rare sont ceux qui peuvent comprendre.
Très rare.

Les protagonistes de cette histoire eux-même ne savent probablement pas ce qui me tourmente.

Médicinale, toi qui devais donner vie à cette graine. Te voici mère par trois fois et amoureuse de L'Homme Vrai que nous avions toutes deux choisis.
Cette étrange circonstance ne me convient pas pour tout dire.

Ayolia, tu est parti longtemps. En ce temps là, il y avait beaucoups de troubles. Tu n'y est pour rien évidement. Mais la Promesse, tu l'avais faite.
Je sais, un mot de ma part, et tu la tiens. Je n'en doute pas une seconde.

Epineuse, mon amour éternel. Notre amour qui semble parfais aux yeux de tous est pourtant entaché de querelles idiotes. Je t'ai longtemps perdue aussi. Quand ta mère est partie, quand baggera est née.
Non, je ne les jalouses pas. Mais j'ai eu mal, tellement mal parfois.

Je vous retrouves à présent. Et pour rien au monde, je ne veux vous perdres à nouveau.

Cette graine resteras une graine, à jamais.

< Se love dans les bras de sa douce et s'endors, épuisée >