Atlas

Tu vois petit gars, il y a de cela longtemps, il y avait un peuple qui habitait loin vers le Sud Est. Ce peuple aurait même connu les Atlantes, en tout cas, ils en avaient laissé des traces dans les livres.
Ce peuple était très doué et possédait des philosophes qui s'intéressaient à tout.
Et c'est l'histoire d'un de leur dieu que je vais te raconter, celle du Dieu Atlas.
Qui est Atlas ? écoutes, tu vas le savoir. Le lurikeen lui sourit tendrement.
Atlas était le dieu qui portait le monde sur ces épaules.
Un dieu bon, çà oui, tu imagines si tu ne pouvais plus aller te baigner dans l'eau, si tu ne pouvais plus jouer aux Hiberniens contre les Albionnais, tu serais obligé de porter tout le temps le monde ! Et quelle solitude, çà oui, c’est certain, c’est pas facile !
Et bien ce dieu portait le monde depuis des siècles et des siècles mais vint un jour où une chose lui arriva, une chose qu’il n’avait jamais connu, la fatigue.
Oh, ce n’était pas au niveau de ses muscles robustes mais dans sa conscience que cela se jouait. Au départ indicible, elle s’insinuait doucement et Atlas réfléchissait « à quoi bon porter ce monde, il n’y a que guerre, égoïsme, haine, intolérance, incompréhension… Pourquoi continuer à porter ce monde alors que tout le monde m’oublie ? Pourquoi rester condamner à vivre éternellement seul ? »
Ces pensées devenaient noires avec le temps, il ne se souciait plus de rien mais restait attelé à sa tâche, tenir ce monde car il l’avait toujours fait.
Un jour, il vit une jolie femme, oh pas aussi jolie que ta mère mais presque aussi jolie lâcha en un sourire le lurikeen. Et là , il reprit courage, il devait tenir ce monde pour elle ! Il continua donc et il restait à la contempler. Il était tombé amoureux. Bien sûr, cet amour était impossible, lui devait porter le monde et il ne pouvait la rejoindre ne serait ce qu’un instant sinon le monde courrait à sa perte.
Ainsi, le géant resta des années à la contempler et à porter le monde. La femme vieillissait mais cela ne lui faisait rien, il était amoureux de son âme pas de son enveloppe charnelle. Oui, tu as raison. Atlas ne devait pas être un lurikeen alors, mais arrêtes de m’interrompre. Capsul reprit son histoire faisant un clin d’œil à son fils.
Seulement ce qui devait arriver, arriva… la femme décéda de sa belle mort, Atlas pleura, oui, même un dieu peut pleurer. Sa tristesse était immense à l’image du monde qu’il portait et la fatigue revint…
Continuer sans aucun but… la fatigue devint psychologique, ses membres ne tenaient plus et il commença à lâcher prise. Il pensait aux millions de personnes dont il avait la charge, il essaya de tenir, se redressa, mais il redescendait peu après…
Il pleura alors pour ceux qui allaient tomber avec lui, comme il était seul à ce moment là . Il ne pouvait plus tenir, sa tâche était trop dur, les milliers d’années qu’il avait passé là à supporter le monde et le départ de son être aimé l’avaient épuisé. Il finit par lâcher prise et il s’effondra de fatigue.
Ne t’inquiètes pas souri le lurikeen, ce n’est pas fini.
Atlas s’était effondré de fatigue et dormi pendant un long moment, il fit un cauchemar affreux où il voyait son monde tomber dans le vide, ce qui le réveilla d’un coup.
Et là , il crut que ses yeux le trahissaient, le monde était là , en parfait état, il ne s’était pas effondré. Il regarda alors en dessous, curieux de comprendre ce miracle. Et là , il fut surpris de voir des millions d’âmes portant le monde.
Une d’elle vient près de lui, c’était celle de la femme qu’il avait aimé. Son cœur battait fort dans son solide poitrail. Elle lui sourit, lui expliqua que toutes les âmes étaient là pour l’aider à soutenir le monde en remerciement de la tâche qu’il avait accompli pour eux.
Le dieu pleura à nouveau mais de joie, il attrapa le monde et le porta avec ses nouveaux compagnons. Il n’était alors plus seul, il vivait en compagnie des âmes des humains et surtout de celle qu’il aimait pour l’éternité.
Voilà filston, c’est l’histoire d’Atlas, le dieu aux âmes, n’écoutes pas ce que te diront les autres, cette histoire, c’est celle que mon père m’a raconté un jour.
A moi, cette histoire m’a appris une chose, même si tu penses que tu es seul, il y a des gens qui sont avec toi pour t’aider. C’est ensemble qu’on fait de grandes choses et même si ça va pas parfois, ensemble, en se serrant les coudes, on réussit à passer les épreuves.
Le lurikeen embrassa le front de son fils et lui souhaita une bonne nuit, il s’en alla rejoindre sa femme.
Ce peuple était très doué et possédait des philosophes qui s'intéressaient à tout.
Et c'est l'histoire d'un de leur dieu que je vais te raconter, celle du Dieu Atlas.
Qui est Atlas ? écoutes, tu vas le savoir. Le lurikeen lui sourit tendrement.
Atlas était le dieu qui portait le monde sur ces épaules.
Un dieu bon, çà oui, tu imagines si tu ne pouvais plus aller te baigner dans l'eau, si tu ne pouvais plus jouer aux Hiberniens contre les Albionnais, tu serais obligé de porter tout le temps le monde ! Et quelle solitude, çà oui, c’est certain, c’est pas facile !
Et bien ce dieu portait le monde depuis des siècles et des siècles mais vint un jour où une chose lui arriva, une chose qu’il n’avait jamais connu, la fatigue.
Oh, ce n’était pas au niveau de ses muscles robustes mais dans sa conscience que cela se jouait. Au départ indicible, elle s’insinuait doucement et Atlas réfléchissait « à quoi bon porter ce monde, il n’y a que guerre, égoïsme, haine, intolérance, incompréhension… Pourquoi continuer à porter ce monde alors que tout le monde m’oublie ? Pourquoi rester condamner à vivre éternellement seul ? »
Ces pensées devenaient noires avec le temps, il ne se souciait plus de rien mais restait attelé à sa tâche, tenir ce monde car il l’avait toujours fait.
Un jour, il vit une jolie femme, oh pas aussi jolie que ta mère mais presque aussi jolie lâcha en un sourire le lurikeen. Et là , il reprit courage, il devait tenir ce monde pour elle ! Il continua donc et il restait à la contempler. Il était tombé amoureux. Bien sûr, cet amour était impossible, lui devait porter le monde et il ne pouvait la rejoindre ne serait ce qu’un instant sinon le monde courrait à sa perte.
Ainsi, le géant resta des années à la contempler et à porter le monde. La femme vieillissait mais cela ne lui faisait rien, il était amoureux de son âme pas de son enveloppe charnelle. Oui, tu as raison. Atlas ne devait pas être un lurikeen alors, mais arrêtes de m’interrompre. Capsul reprit son histoire faisant un clin d’œil à son fils.
Seulement ce qui devait arriver, arriva… la femme décéda de sa belle mort, Atlas pleura, oui, même un dieu peut pleurer. Sa tristesse était immense à l’image du monde qu’il portait et la fatigue revint…
Continuer sans aucun but… la fatigue devint psychologique, ses membres ne tenaient plus et il commença à lâcher prise. Il pensait aux millions de personnes dont il avait la charge, il essaya de tenir, se redressa, mais il redescendait peu après…
Il pleura alors pour ceux qui allaient tomber avec lui, comme il était seul à ce moment là . Il ne pouvait plus tenir, sa tâche était trop dur, les milliers d’années qu’il avait passé là à supporter le monde et le départ de son être aimé l’avaient épuisé. Il finit par lâcher prise et il s’effondra de fatigue.
Ne t’inquiètes pas souri le lurikeen, ce n’est pas fini.
Atlas s’était effondré de fatigue et dormi pendant un long moment, il fit un cauchemar affreux où il voyait son monde tomber dans le vide, ce qui le réveilla d’un coup.
Et là , il crut que ses yeux le trahissaient, le monde était là , en parfait état, il ne s’était pas effondré. Il regarda alors en dessous, curieux de comprendre ce miracle. Et là , il fut surpris de voir des millions d’âmes portant le monde.
Une d’elle vient près de lui, c’était celle de la femme qu’il avait aimé. Son cœur battait fort dans son solide poitrail. Elle lui sourit, lui expliqua que toutes les âmes étaient là pour l’aider à soutenir le monde en remerciement de la tâche qu’il avait accompli pour eux.
Le dieu pleura à nouveau mais de joie, il attrapa le monde et le porta avec ses nouveaux compagnons. Il n’était alors plus seul, il vivait en compagnie des âmes des humains et surtout de celle qu’il aimait pour l’éternité.
Voilà filston, c’est l’histoire d’Atlas, le dieu aux âmes, n’écoutes pas ce que te diront les autres, cette histoire, c’est celle que mon père m’a raconté un jour.
A moi, cette histoire m’a appris une chose, même si tu penses que tu es seul, il y a des gens qui sont avec toi pour t’aider. C’est ensemble qu’on fait de grandes choses et même si ça va pas parfois, ensemble, en se serrant les coudes, on réussit à passer les épreuves.
Le lurikeen embrassa le front de son fils et lui souhaita une bonne nuit, il s’en alla rejoindre sa femme.