Histoire de Kouran et Gougnotte... et retour de Wise
Publié: Ven 20 Mai 2005, 18:35
Je vais vous raconter mon histoire, liée à celle de mon frère de sang (elfe!!!). Ouvrez grand vos oreilles (surtout les elfes)
Kouran et moi sommes nés le même jour, quasiment à la même heure, à Innis Carthaig durant un orage d'une froide nuit d'automne. Nos parents étaient amis et faisaient partie d'une caravane de marchants. Composés d'artisans légendaires et de bardes, tous anciens combattants, désormais trop âgés pour défendre la patrie ou lassés du combat, la caravane des <Anciens d'Hibernia> proposait services et objets magiques aux guerriers actuels. Le père de Kouran, Laoriris, ancien champion, était forgeron, tandis que sa mère, Drigatt, enchanteresse retraitée, mélangeait sang de fée et poussière d'étoile en potions puissantes. Ma maman, appelée Asténia, chantait vraiment bien et j'adorais l'écouter jouer du luth. Sa belle voix d'alto accompagnait harmonieusement les battements de son tambour de bataille et ses lames, ainsi que celles de Laoriris faisaient la fierté de la cavavane. Et mon papa, Wise, ancien protecteur, confectionnait des armures qui n'avaient rien à envier aux créations des meilleurs armuries de Tir Na Nog.
Peu d'enfants vivaient dans la caravane et Kouran et moi sommes vite devenus inséparables. En plus de notre âge identique, une tendance naturelle à faire des farces a renforcé notre amitié. Notre enfance a été heureuse. Nous voyions sans arrêt de nouvelles têtes, de nouveaux paysages et découvrions souvent de nouvelles espèces d'animaux urticants que nous placions dans le lit d'un vieil enchanteur aigri.
Le rêve de Kouran était, depuis toujours, de suivre les traces de son père et de devenir champion. Moi, ça me faisait bien rigoler : le petit Kouran, champion!! Alors qu'il n'arrivait même pas à me battre au bras de fer!! C'est alors que nous avons fait un pari stupide, le jour de nos seize ans. Si Kouran, avec une épée que nous avions chipé à ma mère, arrivait à tuer un jeune blaireau, je l'accompagnerais à Domnan où nous commencerions une carrière dans les défenseurs d'Hibernia. Bon, vous devinez la suite. Si je suis là , en tant que barde, à vous raconter notre histoire, c'est qu'il l'a gagné, son pari!!
Je ne voulais pas partir. Moi, je trouvais la vie dans la caravane très drôle. Mettre des orties ou des bantâmes dans la robe de l'enchanteur, chiper les habits de cette vieille folle d'alchimiste quant elle se baignait dans la rivière, déverser du sable dans la soupe du cuisinier en accusant le chien... Bref, on riait bien. Maman ne m'a quasiment jamais puni, car nos farces la faisait rire et dénotaient, d'après elle, un fameux caractère doublé d'une bonne imagination, qualités indispensables à toute firbolg qui se respecte. Mais quand elle a découvert qu'on lui avait pris une épée, une épée d'une qualité exceptionnelle que maman fabriquait avec l'aide de l'enchanteur, l'empenneur et l'arcaniste, que cette tapette de Kouran avait tout abîmé, elle nous flanqua une taloche dont je me souviendrai toute ma vie.
Le lendemain du vaillant combat, Kouran, vêtu de la peau du pauvre ex-blaireau, annonça à toute la communauté que nous avions décidé de nous mettre au service d'Hibernia. Maman refusa tout net : elle avait besoin de moi à la forge et Kouran pouvait aller faire des singeries tout seul s'il voulait. Ce à quoi le père de Kouran répliqua en demandant d'une grosse voix à ma mère (enfin, d'une grosse voix selon les critères elfes) si elle pensait qu'être champion c'était faire des singeries. C'est mon père qui a du s'interposer pour éviter une bataille rangée et sa carrure sépara efficacement les deux combattants. C'est alors que le vieil enchanteur déclara, à ma grande surprise, que si ma mère refusait de nous laisser partir, il boycotterait son commerce et qu'il voterait pour l'exclure de la caravane et la vieille alchimiste acquiesca en renchérissant. Je ne comprenais plus rien : ils ne nous avaient jamais aimés... Pourquoi prenaient-ils soudain notre défense? Le cuisinier a même menacé de ne plus faire de bière. Ce dernier argument a convaincu maman. Et papa a proposé de prendre contact avec une de ses meilleures amies, qu'il avait souvent revu depuis qu'ils avaient cessé de combattre côte à côte. Deux semaines passèrent avant que l'amie en question ne vienne. Kouran trépignait d'impatience et moi, je m'attendait à une vieille peau pénible. Mais j'ai été très surprise. Elle s'appelait Turpitude et était accompgnée de son ami Thanaac, ombre comme elle. Turpitude était très petite : elle m'arrivait aux genoux. Je trouvais ça très drôle, mais la première fois que je l'ai vu combattre, cet amusement s'est transformé en respect. Elle nous a amenés à Domnan où se trouvent les meilleurs instructeurs. Nous avons beaucoup discuté pendant le partours. Je ne savais pas quelle profession choisir. Turpitude trouvait que j'avais une belle voix. Je me suis alors dit que je pouvais suivre la voie de ma maman et devenir barde. Avant de nous quitter au Bosquet, notre nouvelle amie nous a donné de l'or et nous a fait admettre au sein de leur guilde: Les Dragons du Centaure, où nous avons étés accueillis les bras ouverts et avec beaucoup de gentillesse et de patience. Nous nous sommes vite liés d'amitié avec eux et Turpitude est devenue ma meileure amie.
Kouran est enchanté de son métier de champion et il ne cesse d'enchaîner mission sur mission afin d'aider notre belle patrie. Si je n'étais vraiment pas motivée au départ, je dois dire que la carrière de barde me plaît vraiment vraiment beaucoup.
Voilà .
Kouran et moi sommes nés le même jour, quasiment à la même heure, à Innis Carthaig durant un orage d'une froide nuit d'automne. Nos parents étaient amis et faisaient partie d'une caravane de marchants. Composés d'artisans légendaires et de bardes, tous anciens combattants, désormais trop âgés pour défendre la patrie ou lassés du combat, la caravane des <Anciens d'Hibernia> proposait services et objets magiques aux guerriers actuels. Le père de Kouran, Laoriris, ancien champion, était forgeron, tandis que sa mère, Drigatt, enchanteresse retraitée, mélangeait sang de fée et poussière d'étoile en potions puissantes. Ma maman, appelée Asténia, chantait vraiment bien et j'adorais l'écouter jouer du luth. Sa belle voix d'alto accompagnait harmonieusement les battements de son tambour de bataille et ses lames, ainsi que celles de Laoriris faisaient la fierté de la cavavane. Et mon papa, Wise, ancien protecteur, confectionnait des armures qui n'avaient rien à envier aux créations des meilleurs armuries de Tir Na Nog.
Peu d'enfants vivaient dans la caravane et Kouran et moi sommes vite devenus inséparables. En plus de notre âge identique, une tendance naturelle à faire des farces a renforcé notre amitié. Notre enfance a été heureuse. Nous voyions sans arrêt de nouvelles têtes, de nouveaux paysages et découvrions souvent de nouvelles espèces d'animaux urticants que nous placions dans le lit d'un vieil enchanteur aigri.
Le rêve de Kouran était, depuis toujours, de suivre les traces de son père et de devenir champion. Moi, ça me faisait bien rigoler : le petit Kouran, champion!! Alors qu'il n'arrivait même pas à me battre au bras de fer!! C'est alors que nous avons fait un pari stupide, le jour de nos seize ans. Si Kouran, avec une épée que nous avions chipé à ma mère, arrivait à tuer un jeune blaireau, je l'accompagnerais à Domnan où nous commencerions une carrière dans les défenseurs d'Hibernia. Bon, vous devinez la suite. Si je suis là , en tant que barde, à vous raconter notre histoire, c'est qu'il l'a gagné, son pari!!
Je ne voulais pas partir. Moi, je trouvais la vie dans la caravane très drôle. Mettre des orties ou des bantâmes dans la robe de l'enchanteur, chiper les habits de cette vieille folle d'alchimiste quant elle se baignait dans la rivière, déverser du sable dans la soupe du cuisinier en accusant le chien... Bref, on riait bien. Maman ne m'a quasiment jamais puni, car nos farces la faisait rire et dénotaient, d'après elle, un fameux caractère doublé d'une bonne imagination, qualités indispensables à toute firbolg qui se respecte. Mais quand elle a découvert qu'on lui avait pris une épée, une épée d'une qualité exceptionnelle que maman fabriquait avec l'aide de l'enchanteur, l'empenneur et l'arcaniste, que cette tapette de Kouran avait tout abîmé, elle nous flanqua une taloche dont je me souviendrai toute ma vie.
Le lendemain du vaillant combat, Kouran, vêtu de la peau du pauvre ex-blaireau, annonça à toute la communauté que nous avions décidé de nous mettre au service d'Hibernia. Maman refusa tout net : elle avait besoin de moi à la forge et Kouran pouvait aller faire des singeries tout seul s'il voulait. Ce à quoi le père de Kouran répliqua en demandant d'une grosse voix à ma mère (enfin, d'une grosse voix selon les critères elfes) si elle pensait qu'être champion c'était faire des singeries. C'est mon père qui a du s'interposer pour éviter une bataille rangée et sa carrure sépara efficacement les deux combattants. C'est alors que le vieil enchanteur déclara, à ma grande surprise, que si ma mère refusait de nous laisser partir, il boycotterait son commerce et qu'il voterait pour l'exclure de la caravane et la vieille alchimiste acquiesca en renchérissant. Je ne comprenais plus rien : ils ne nous avaient jamais aimés... Pourquoi prenaient-ils soudain notre défense? Le cuisinier a même menacé de ne plus faire de bière. Ce dernier argument a convaincu maman. Et papa a proposé de prendre contact avec une de ses meilleures amies, qu'il avait souvent revu depuis qu'ils avaient cessé de combattre côte à côte. Deux semaines passèrent avant que l'amie en question ne vienne. Kouran trépignait d'impatience et moi, je m'attendait à une vieille peau pénible. Mais j'ai été très surprise. Elle s'appelait Turpitude et était accompgnée de son ami Thanaac, ombre comme elle. Turpitude était très petite : elle m'arrivait aux genoux. Je trouvais ça très drôle, mais la première fois que je l'ai vu combattre, cet amusement s'est transformé en respect. Elle nous a amenés à Domnan où se trouvent les meilleurs instructeurs. Nous avons beaucoup discuté pendant le partours. Je ne savais pas quelle profession choisir. Turpitude trouvait que j'avais une belle voix. Je me suis alors dit que je pouvais suivre la voie de ma maman et devenir barde. Avant de nous quitter au Bosquet, notre nouvelle amie nous a donné de l'or et nous a fait admettre au sein de leur guilde: Les Dragons du Centaure, où nous avons étés accueillis les bras ouverts et avec beaucoup de gentillesse et de patience. Nous nous sommes vite liés d'amitié avec eux et Turpitude est devenue ma meileure amie.
Kouran est enchanté de son métier de champion et il ne cesse d'enchaîner mission sur mission afin d'aider notre belle patrie. Si je n'étais vraiment pas motivée au départ, je dois dire que la carrière de barde me plaît vraiment vraiment beaucoup.
Voilà .