Les Messagers Sacrés

Nous arrivions en Volcania et l'air se faisait de plus en plus lourd, une chaleur suitante se faufilait sous mon armure, entre ma Toge, dans la moindre fente que ma peau pouvait offrir. Il faisait si chaud que la moindre parcelle de tissu, de maille ou autre devenait comme une entrave au fonctionement du corps.
Le ciel était noir, orné de reflet rouges orangés, je n'avais jamais vu une telle noirceur. les terres étaient brulées, auncunes végétations ne trouvait refuge dans cet enfer Volcanique.
L'air nauséabond de souffre me prenait a la gorge comme une odeur de chair en decomposition.

Seules les Salamandres ou les Siam-He, supportaient apparement cet endroit sordide.
J'avais l'intention de derober l'Epée du Légendaire Taurain qui siégait en ces lieux, Batailleur.
Des légendes plus abominables les unes que les autres entouraient cet être mysterieux mais personne n'en était revenu pour raconter la vérité sur ce monstre. On disait que Batailleur était un Taurain Albinos, plus petit que ces confrères mais bien plus redoutable. On racontait aussi que Batailleur se vit offrir cet Epée par Aluhane et Nergal, Dieux respectifs de la Guerre et des Morts.

Je voulais cette Epée. J'aurais tué pour la posséder. Depuis peu, j'entendais des voix me parler, des voix obscures, des voix d'outres tombes qui me poussaient toutes a rechercher ce Joyau. J'étais obsedé par cet objet. Et plus j'approchais de l'entre de Batailleur, plus les voix se faisaient pressantes.

- "Nous nous arretons là, Aladore. Tu es sur que tu veux vraiment y aller ?"

J'acquiesais après avoir salué mes compagnons et embrassé ma belle Helenna qui pleurait à chaudes larmes.

-" N'y va pas silteplait." sanglota Helenna.
-" Si j'arrive a avoir cette Arme, plus rien ne pourra se dresser en travers de ma route. Pas même les Midgardiens, je le fait pour nous Helenna. Pour notre avenir."

Bizzarement, je n'avais pas peur. Je ne me considérais pas meilleur Guerrier que tout ceux qui avaient tenté d'obtenir l'Epée de Batailleur mais je n'avais pas peur. J'avançais.
Un mal de crâne atroce me génait et les voix me transperçaient le cerveau comme des piques. Mais je devais avoir cette Epée, elle m'apellait.


- "Ce garçon semble prometteur, qu'en penses tu Uraj ?"
- "Attendons de voir ce qu'il va donner contre le Taurain."


L'endroit était embrumé et plat, un decor de mort a ne rien envier a l'enfer comme on peux l'imaginer. Les arbres semblaient mort depuis des centaines d'années et leurs troncs n'étaient que cendres, le sol était parsemé d'empreintes, des sabots.
Je sortais mes armes pour prévoir la moindre attaque.
Je vit alors Batailleur, du moins, son ombre dans la brume. Petit mais imposant. Il avançait vers moi et semblait avoir prédit ma venue, il était prêt, la fameuse Epée a la main.

- "Je sais pourquoi tu viens jeune Celte mais tu n'auras pas cette Epée. Elle m'a été offerte par Aluhane et Nergal et jamais je ne m'en séparerais."

Il se rua vers moi, les claquements de ses sabots sur le sol, dechainé. Il beugla de toutes ses forces et m'assena un violent coup de poing qui me fit tomber a la renverse. Je me relevais fébrilement, sonné.
Un long duel a l'Epée s'engagea, le Taurain était un brillant Guerrier, je savais que j'allais mourrir. Je regrettais d'être venu pendant que Batailleur me ruait de coups, plus violents les uns que les autres.
Mon mal de crâne se faisait de plus en plus insistant et deux douleurs intenses laminaient chacunes de mes homoplates.


- "Il se débrouille bien. Mieux que ces predecesseurs."
- "Mmh ... Difficile a dire, il mourra."
- "Non, il va vivre et tu auras tort. Une fois de plus Andral. Regarde ! Il va tuer Batailleur comme je l'ai prédit."


Je ne sentais plus mon corps, ni les coups. La douleur se faisait insupportable et je manquais de m'évanouir a chaque tréssaillements.
Les voix dans ma tête hurlaient et je pleurais de rage.

- "Tu ne fait pas le poid, comme les autres mon Garçon. J'ai tué et envoyé en Enfer tout ceux qui se sont approchés de cette Epée, c'est un présent diabolique et j'entend bien le garder." Grommela Batailleur.

Je ne vois plus rien. La rage m'aveugle, je tremble de tout mes membres. J'ai tellement mal !

-"Tu vas mourrir. Maintenant."

Un éclair de lumière frappa le sol au moment ou le Taurain projetta le jeune Celte sur le sol avec une force extraordinaire.
Aladore se releva, la rage sur le visage. Ses yeux brillaient comme deux lucioles dans la nuit et pour la première fois de sa longue vie, sans doute, Batailleur ressenti la peur.
Deux longues Ailes noires ornaient le dos du jeune homme et il les étira comme pour prendre de l'envergure. La douleur raidissait ses membres et s'étira a son tour pour se detendre.

- "Je n'ai plus mal."

Aladore se jeta sur le Taurain et lui asséna un terrible cou sur la nuque, Batailleur hurla de douleur. S'ensuivit un coup de coude qui brisa la machoire du Bovin et il chancela alors qu'Aladore riait d'un rire macabre et profond.

- "Tu ... Tu es perdu jeune homme."
- "C'est toi qui est perdu Taurain."

Le Celte Diabolique attrapa le Taurain par les cornes, posa son pied sur son museau pour prendre appui et arracha les deux cornes de Batailleur qui beugla d'horreur. Avec une force terrible, Aladore empoigna l'Epée et l'enfonça dans la gorge épaisse de l'animal.
Batailleur tomba a terre, les yeux exhorbités de surprise et de douleur, impuissant face a cet être infernal apparût sous les traits d'un Celte innofensif.

Aladore hurla de tout son saoul et brandit l'Epée vers le ciel. Les ailes tendues vers la lune, puis s'évanouit.

- "Il est parfait."
- "En effet, je me suis trompé Uraj. J'éspère juste qu'il sera assez endurant pour mener a bien nos plans." grommela Andral.

<regarde Aladore d'un oeil curieux, s'étonnant de ce coté si sombre>

- "De tous les Déchus, il est le plus faible que j'ai vu Uraj. Il est encore aveuglé par la vie qu'il mène sur terre."
- "Certes, il est faible, car il aime encore. A nous de changer ça pour qu'il serve notre cause."
- "Les sentiments sont une perte de temps, il apprendra mais il est jeune et impétueux, il faudra du temps pour le controler a notre guise."


Je n'ai plus mal a la tête, c'est déjà ça. Des tas d'images se pressent dans mon cerveau, je me souviens de Batailleur en train de me tuer, je me souviens ... D'Helenna.

Ou suis-je ...

La pièce est sombre et les mur sont rougeatres, on peux reconnaitre une odeur âpre d'encent.
La Batailleuse repose a côté de moi. Comment ai-je fais pour tuer le Taurain ... Je ne me souviens pas.

- "Ah tu es enfin reveillé !"
- "Qui êtes vous ?! Et ou suis-je ?" fis-je deboussolé.
- "Je me nomme Uraj et voici Andral, mon frère. Nous sommes des Empyréens. Nous t'avons recueuilli après ta bataille contre le Batailleur. Bravo pour ton succès.
- "Je ne me souviens pas ..."

Les deux êtres qui se présentaient devant moi etaient vétus d'une simple toge noire et n'avaient rien d'humains. Leurs traits étaient marqués par le temps, leurs peaux bleue-verte.
Leurs yeux étaient bleus ciel glaçés, leurs dents pointues brillaient a la lumière de la cheminée qui crépitait derrière moi. Ils avaient tout deux des ailes pointues et tranchantes dans le dos, comparable a celle des chauves-souris géantes de Treibh Caillte ou je m'entrainais, plus jeune.

- "Tu as tué le Batailleur en moins de temps qu'il faut pour le dire, tu peux être fier."
- "Ou suis-je ?"
- "Et bien ... Tu es a Belgaria. Ville capitale du royaume des Dayaks."

Jamais je n'avais entendu parler d'une telle place et déjà, je fulminais.

- "Si nous ne t'avions pas recueuilli, tu serais mort a l'heure qu'il est. Tu es possesseur d'un pouvoir que tu ignores et que tu n'es pas a même de comprendre. En temps voulu, nous t'expliquerons si tu l'acceptes."
- "Quel pouvoir ? Je veux rentrer chez moi."

Je m'inquiétais pour mes amis, pour Helenna. Combien de temps avais-je dormi ? Combien de temps j'étais parti ? Je ne saurais le dire mais il fallait que je rentre. J'avais recuperé la Batailleuse par je ne sais quel moyen, j'avais donc ce que je voulais, Helenna devait être morte d'inquiétude. Mais ... Je voulais savoir de quoi me parlais les deux êtres ailés.

- "Tu as dormi deux semaines. Le choc a été tellement violent que tu ne l'a pas supporté, nous t'avons tenu en vie ici." Fit le Dayak nommé Uraj.

Voyant mon impatience, le nommé Andral prit la parole.

- "Laisses moi te conter une histoire jeune homme. Nous autres Dayaks sommes en guerre avec les Minéens. Les Minéens sont un peuple qui vivent par delà les frontières terrestres de ton royaume, il sont habillés simplement et possèdent eux aussi des ailes sur leurs dos, blanches. Cette guerre dure depuis plus de 3000 ans.
Cependant, il arriva une jour l'impossible. Demetrios était un ancien Minéen, très sage et habile au combat, un fier ennemi. Par je ne sais quel hasard, Minestra, une guerrière agile de notre clan tomba amoureuse de lui et lui, d'elle.
Leur amour était parfait sauf qu'ils étaitent ennemis. Ils decidèrent d'abandonner les leurs et de se consacrer a leur amour et ... A l'enfant que Minestra allait avoir de Demetrios.
Ils se retirerent dans les montagnes et vivèrent seuls mais heureux, a l'abris des soucis de leurs peuples en guerre.
Leur enfant nacquit. Mathis ne manquait de rien et semblait heureux de vivre."

Andral, repris son souffle et toussota.

- "Mathis était le fruit d'un mélange parfait de nos deux race. Il était beau et puissant, possédait l'esprit guerrier des Dayaks et la sagesse des Minéens, l'être parfait. Mais les Minéens étaient au courant de la traitrise de Demetrios et le pourchassèrent par dela les montagnes pour le mettre a mort lui et sa bien-aimée. Il finirent par les tuer tout les deux, laissant l'enfant érrer seul sans ses parents.
Mathis promit de se venger et comme une malédiction, tout les 200 ans, il nait un enfant prodige doué des mêmes pouvoirs que Mathis. Mi Ange, Mi Démon, pour donner un équilibre aux choses, qu'il soit bon ou mauvais. Ses pouvoirs se reveillent le jour ou l'enfant arrive a son 23 ème printemps."

Joli en tout cas...


Pour que vivent les rêves ailleurs que dans nos coeurs.

Ajalon, le faucon aux ailes azurées.

Vivi très beau

Bravo mon cheri

tendre baiser
LNA

Je fût stupéfait et je réalisais que j'avais eu 23 ans pile, le jour ou j'avais tué Batailleur.
L'histoire me paraissait trop abérante pour être réelle, pourquoi n'avais-je jamais entendu parler de ces deux peuples ? Pourquoi suis-je ici alors ?
Un frisson parcourut mon dos, je ne voulais croire ce a quoi je pensais.

Est-ce possible que je sois un descendant de Mathis ? C'était trop dur a croire, en revanche, c'était quand même la première fois que je voyais des être ailés postés devant moi ...

- "Si tu le permet, je peux t'apprendre a maitriser ton pouvoir. Tu as herité d'une force inimaginable, tu es la clé, la solution de cette guerre qui n'a que trop durée." Dit Uraj.

Tout se bousculait dans ma tête, je ne savais pas quoi faire. Devais-je suivre Uraj et Andral ou bien retourner parmis les miens. Ma soif de pouvoir est bien trop grande pour que je puisse renonçer a cet enseignement mais ... Mon amour pour Helenna l'est tout autant.
Des parcelles de souvenirs revenaient dans ma tête, je me souvenais de la douleur dans mon dos, dans ma tête et mes membres, je me souvenais par fragments que j'avais réussi a toucher mortellement Batailleur ... Est-ce que les deux Dayaks disaient vrai ? Je finissais par le croire.

- "Laisses moi te faire visiter notre Citadelle si tu le veux bien."

Je suivait mes deux hôtes dans les couloirs de l'antre. Il faisait sombre, des bougies pour seules lueurs dans le chateau. D'autres Dayaks qui passaient par ci par là me devisageaient impassiblement alors que je passais a côté d'eux.

- "Ne t'en fais pas. C'est juste que c'est la première fois qu'ils voient quelqu'un comme toi ici. Mais tu es spécial et c'est moi qui décide."Fit Uraj.

Les murs étaient verdâtres et le sol parsemés de pierres brillantes, peut-être des saphirs et des améthystes, incrustées dans la pierre. Des toiles de guerre et des étendards ornaient les murs, souvenirs de batailles gagnées par les Dayaks.

- "Comment se fait il que personne n'ai jamais entendu parler de vous ? Ou se trouve cette Citadelle ?
- "Nous avons toujours su garder nos distance avec les humains, menant nos batailles et defendant nos causes loin d'eux. Ils ne comprendraient pas. Quant a la Citadelle et bien ... Elle se trouve dans le Ciel. Dans ton Ciel, a l'abri des regards."

Je restais sans voix mais je réalisais que des êtres dotés d'ailes pouvaient se permettre de vivre en hauteur ... Loin de tout. Ca semblait tellement surréaliste.

Les jours passaient et ne se ressembaient pas, j'apprenais a maitriser ce pouvoir que je voyais grandir petit a petit. Mes Maitres étaient semble t'il fièrs de moi et j'appreciais de leurs procurer ce plaisir.
J'avais acquis la Maitrise de l'Energie. J'arrivais a controler cette puissante matière en la matérialisant par des boules de pouvoir ou encore en aura autour de moi, mais j'étais encore plus fièr de ... Mes ailes qui apparaissaient a ma guise selon mon humeur. Noires couleur Dayak mais plumées façon Minéen. Mes origines surement ... Ma difference. Oui c'était ... Destabilisant.



<Detruire>

Chaque fois que je me servais de la Batailleuse, je la sentais dans tout mon corps. Elle envahissait mon esprit et pervertissais mes bonnes intentions. Cette Epée etait maléfique, je le savais mais ça me plaisait. Je me sentais invincible avec.

Helenna.

Je pensais a elle chaque jours qui passait. Son absence me manquait terriblement et je n'arrivais pas a m'y soustraire. Son odeur, ses cheveux et ... Elle me manquait.
Je continuais mon entrainement avec mes deux Maitres en essayant de me concentrer.

- "Nous arriverons a nos fins avec lui, il devient de plus en plus puissant."
- "Il semble assez maléable. Ce pouvoir l'attire et le fait vibrer, je ne donne pas longtemps pour qu'il se soumette a notre cause."

J'étais prêt. Je m'étais entrainé a maitriser cette force pendant de longues journées, on disait que j'apprenais vite. La soif de puissance m'aidait a assimiler les diverses techniques liées a mes nouvelles aptitudes. Les Dayaks contre qui je m'entrainais sortaient amochés de chaque combats que je menais, si ils n'étaient pas tués.

- "Bien Aladore, tu as bien progressé. J'aimerais t'offrir un présent."

Uraj alla ouvrir un coffre scellé magiquement et en sorti une superbe Hache. Elle était grisatre et sa lame était fendue en son milieu. J'était fasciné.
- "Voici la Hache de Malveillance. Tu pourra l'utiliser en complément de l'Epée que tu as reçu du Batailleur."

Le Dayak me remit la hache et je senti un pouvoir immense m'envahir et me consummer. Ma main gauche brulait a son etreinte, la puissance de l'objet me rendait ... Avide de destruction.

Helenna ... Un prénom qui raisonnait dans ma tête mais qui perdait peu a peu de son emprise. Je sombrais dans la folie et j'aimais ça. Les voix que j'entendait jadis avaient ressurgies et le toucher de la Hache me consumait. Les autres Dayaks me craignait et je m'en amusait.
Peut-être est ce ça que j'avais toujours voulu ? Dominer par la violence et la mort ? Peut importe en fait, je faisait ce que je voulais. Je n'avais pas encore combattu que déjà on entendait parler de moi chez les Minéens.

- "Aladore, voici ce que j'attend de toi. Je veux que tu pénètres la Citadelle Minéene et que tu les tue tous, jusqu'au dernier."

Si je peux avoir le pouvoir alors je tuerai les Minéens. Je ne les connais pas mais il me semble que ma cause est ... Juste. Si je peux aider les Dayaks a tuer leurs ennemis et en même temps accéder a cette puissance alors je le ferais. Je suis tout puissant et mes Maitres me l'ont bien fait comprendre.
Maitres ? Pourquoi dis-je encore Maitre ? Je suis bien plus fort qu'eux et a mon retour, c'est eux que je detronerai.
Ces maux de têtes vont me faire mourrir. Quand je combat, je n'ai plus mal. Alors si ça peut me soulager, les Minéens vont passer un sale quart d'heure.
Uraj m'a donné ma cible première, Celestiane, une Dignitaire Minéenne.

Je vais l'étriper et tuer les siens.

Comment vais-je faire pour tuer une communauté comme celle là alors qu'en 3000 ans de guerre, les Dayaks n'ont pas réussi ...
Quoi qu'il en soit, deux de mes confrères viennent avec moi. Barak et Batair, des jumeaux. Ils sont redoutables et ont ce petit quelque chose en plus que les gens "normaux" n'ont pas, ils communiquent entre eux. Télépathie ou transmission de pensées, je ne sais pas.

- "Voici ton armure." Dit Andral.

Une superbe armure noire reposait sur la table de la salle. Elle brillait sobrement a la lueur des bougies, un Joyau au milieu du Plastron.
Elle etait couverte d'une sorte de Symbiote rugueux qui réagissait a mon etreinte, ainsi, les épaulettes etaient affublées de pointes "vivantes", les cuissardes aussi, le côté des bottes et les gants, a la manière des pointes que les Shars ont naturellement sur les avant-bras. Superbe.

- "Elle a été faites pour toi Aladore, prends en soin."

C'est pour cette nuit, je ne pense qu'a une chose, Celestiane. La réduire en miette, mon seul désir. Le pouvoir.

- "Nous allons t'accompagner aux portes de la Citadelle, Barak et Batair te conduiront a Minéa."

Si un jour, je m'étais senti puissant, ce n'est rien comparé a ce soir. Je vole. Les jumeaux planent a mes côtés alors que j'apprend a me servir de mes ailes, le pouvoir.
Il fait doux et je savoure ce moment de quiétude dans les airs avant de mettre Minéa a feux et a sang. Je vois les villes d'en bas, mais impossible de distinguer laquelle, si j'avais dû situer Belgaria, je l'aurais mise au dessus de la mer.
Je sens mon armure vibrer, bouger selon mes desirs, c'est très perturbant.
30 jours que je suis ici et je suis un autre homme.


- "Après avoir reduis en miette Minéa, il nous tuera Uraj."

Je plane.
Je cherche Dieu depuis toujours je crois. Mais pour moi, il ne s'agit pas du Dieu des religions bien établies.
La foi aveugle, je la laisse aux idiots. A ceux qui ont trop peur pour voir la perfection de l'univers. J'ai cherché par tout les moyens ... Exploré tout les endroits de cette merveilleuse machine. Et ma quête n'est pas passée inaperçue. Dieu m'aurait-il enfin entendu ?
A-t-il enfin compris ma grandeur ? Ma gloire ? Non. je ne crois pas que le Dieu qui m'a comblé soit le maitre de cet endroit. Mais, qui qu'il soit, il m'a donné le Pouvoir.
Mais je n'y vois pas plus clair. Le vrai pouvoir, c'est la connaissance de l'univers et je n'en sais pas plus. Mais, grace au nouveau pouvoir, je sais ou trouver ce savoir par lequel ... Je deviendrai un Dieu.

<Détruire>

Minéa est superbe. Elle est construite a la manière de Belgaria, elle flotte dans l'air. Nous avons dû passer un portail lumineux garder par deux Dayaks pour arriver là, je ne sais pas ou je suis.
Minéa est plus jolie que Belgaria. Elle est construite sur une ile volante comme sa consoeur mais elle est plus claire, plus brillante, blanche.
Des oiseaux que je n'avais jamais vu avant planent autour de l'ile et l'entourent comme un ruban.

- "Profitons de la nuit pour nous infiltrer dans la citadelle" Firent les jumeaux en coeur."

Je me posais sur le flanc sud de l'ile géante sans bruit, je me preparais pour le carnage. J'avançais sur la roche et je montais furtivement sur les remparts.

- "Deux Minéens sont de garde sur le rempart la haut Aladore".

Je saute sur le rempart, profites de l'effet de surprise et tue le premier garde, il n'a pas eu le temps de me voir arriver. De un.
Le deuxième marche devant moi, il me tourne le dos. Je cours vers lui et lui tranche la jugulaire, un cri etouffé sors de ce qui reste de sa gorge.
J'éxulte. J'ai hâte.
Nous descendons dans la cour qui mène aux appartements, les jumeaux sont aux aguêts.
Un grand hall. On m'avais parlé de Meridian. C'était le garde personnel de Celestiane. Un puissant Minéen. J'étais caché derrière un recoin de mur, il était posté devant la porte de la chambre de Celestiane. Bizarre, nous n'avons pas rencontré de resistance pour rentrer, les Minéens se croient ils intouchables ? Se sentiment renforce mon plaisir malsain, m'être introduit a l'insu du monde me faisait jubiler.
Meridian était imposant. Blond, les cheveux mi longs, il paraissait fort et sans peur, je l'observait.

Il était armé d'une Lance impressionante dardées de pointes affutées. Son armure était brillante comme un bijou et moulait sa musculature imposante.

- "Laisses le moi. J'ai un compte a régler." chuchota Barak.

J'acquieçais. Après tout, il n'était pas ma cible et j'aurais assez de gens a tuer après Celestiane.
Barak s'elença en perçant l'air sur Meridian et s'aggrippa a sa gorge. Ils roulèrent par terre et se battèrent comme des chiens enragés. Le combat était impressionant. Tantôt a coup de poings et de pieds, tantôt a l'arme blanche. aucun n'avait l'avantage sur l'autre.
Mais Meridian était plus vieux et plus experimenté. Après une esquive dans les règles de l'art du Fleuret de Barak, il planta sa Lance dans l'aine de ce dernier. Barak tomba a terre et mourru dans la seconde.
Un cri de colère et de rage raisonna dans la salle. Meridian venait de tuer la moitié de Batair ce qui le rendit fou a lier. Le lien était rompu.
Il s'elença a son tour vers le colosse qui sorti une Epée de poing, Batair était surement le plus puissant des deux frères mais rien n'y fit. Après un coup de poing manqué, Meridian sectionna la main de Batair qui ne remarqua pas, dans sa fureur, son membre a terre tressaillant, les derniers nerfs vivants.

S'ensuivit ensuite la mort du deuxième frère qui dans sa rage, ne se protegait pas. Il fût encore plus facile a tuer que Barak malgré ses pouvoirs supérieurs.

J'étais seul mais pas appeuré. Excité en fait. Meridian savait que j'était ici, il sentait ma présence.
Je sortait de ma cachette et me présentait devant le géant, étirant mes ailes au plus haut comme pour l'impressioner.

- "Pourquoi êtes vous là ?" Objecta Meridian.
- "Je suis là pour tuer ta maitresse, géant".

Tout se raffût avait reveillée Celestiane qui sortit de sa chambre. Elle était d'une beauté renversante. Blonde elle aussi, ses cheveux ondulés caressait sa nuque et son dos, flottant au gré des courants d'air.
Elle ne devait pas être plus agée que moi et j'admirais la princesse. Elle souriait, ses faussettes achevaient de me troubler. Sa robe blanche immaculée etraignait ses hanches et ses seins d'une courbure a reveiller un mort. Magnifique, ça elle l'était. Mais ma mission était de la tuer et peu importe qu'elle soit Ange ou Succube, je ne devais faillir.

Meridian se posta devant elle.

- "Tu ne passeras pas Démon."
- "Oh si je vais passer et toi, tu va mourir."
- "Laisses le Meridian, il ne me tuera p ... Non !"

Je m'elançais vers le géant sans que Celestiane eu le temps de finir sa phrase. J'étais dechainé. La voix de l'Epée hurlait dans ma tête et la Hache me brulait la main, j'étais prêt a faire souffrir.

Les deux combattants s'agripèrent et se rendaient coups pour coups. Meridian, fort de sa carrure plus imposante que celle d'Aladore le projetta contre le mur, qui garda l'empreinte du Celte. Aladore se releva et fonça de plus belle vers Meridian. Il lui assena un coup de poing, deux et trois. Le géant chancelait et tomba sous le dernier coup de pied du Démon.
Aladore degaina la Batailleuse qui semblait hurler de colère et sectionna l'aile droite du colosse qui hurla de douleur.

- "Tu vas avoir plus de mal a voler là !" Rugissais-je.

Je frappais Meridian de toute mes forces qui était a genoux, ses os craquaient sous mes coups. La perte d'une de ces ailes l'avait considérablement affaiblit. J'arretais.

- "Tu vas vivre. Tu vas vivre et tu seras mon premier esclave Meridian quand j'aurais tué ta Maitresse."

J'avançais vers Celestiane qui elle, reculait. Sa moue terrorisée trahissait la confiance qu'elle voulait se donner.

- "Ou est passé ton sourire Princesse ?"
- "Puisque je dois mourrir, qu'il en soit ainsi. Mais laisses moi te montrer quelque chose d'abord."

Elle s'approcha d'une sphère lumineuse qui tronait sur la table de la salle.

- "Regardes."

La sphère tressaillit a mon approche et brilla de plus belle, je fut aveuglé quelques secondes et je vit Helenna.
Helenna ! Comment avais-je pû ne penser qu'a moi alors qu'elle m'attendais ...
On pouvais voir dans la sphère, deux sombres messagers ailés rentrer chez ma douce Helenna en pleine nuit. Je la voyais se débattre pour resister aux deux ... Dayaks. Elle n'abandonnait jamais. L'un des deux sorti une masse et l'assoma. Je fulminais. Et je reconnu le visage ... D'Uraj et ensuite, celui d'Andral son frère, mes mentors.

- "Ceux qui t'ont formés ont eu la bonne idée de prendre une assurance comme tu peux le voir. Ils ont du sentir que tu n'étais pas encore prêt a devenir comme eux."
- "Tu éssaies de me piéger Princesse." Balbutais-je.
- "A propos ? Connais tu l'histoire de Demetrios et de Mines ... ? "
- "Te fatigues pas, je connais cette histoire"
- "Alors j'imagine que tu penses que les Minéens sont les fautifs ?"
- "Vous avez pourchassés Demetrios et Minestra pour les tuer, laissant Mathis livré a lui même."
- "Faux. Nous avons accueuillit Minestra chez nous comme tu peux le voir."

Elle me montra une pièce et m'intima d'y rentrer. La pièce était une ancienne chambre abimées par la poussière. Des hologrames de Minestra, Demetrios et Mathis flottaient sur la commode en guise de souvenirs.

- "Demetrios et Minestra ont vécus heureux ici. Minestra était la fille de ton mentor Uraj. Il ne lui a jamais pardonné qu'elle aime un Minéen, c'est pourquoi il l'a pouchassé par dela nos frontières. Celui qui les a tués n'est autre qu'Uraj. Nous avons cherché Mathis pendant de longs jours mais nous ne l'avons jamais retrouvé. Il a sombré dans la folie, surcharge de pouvoir incontrolée.

J'étais perdu. Que penser ? Qui croire ?

- "Je vois que tu as de belles armes, laisses moi te conter leurs histoires respectives. Histoires que tes mentors ont bien sur homis de te raconter.
Ta Batailleuse est une arme forgée par des Dieux antiques ... "
- "Aluhane et Nergal, je sais." Retorquais-je.
- "Oui. Et savais tu que ces Dieux sont des Divinités Dayaks ?
J'ai dit que nous n'avions jamais retrouvé Mathis. D'autres l'ont trouvés a notre place. Uraj était tellement furieux qu'il invoqua Aluhane et Nergal pour retrouver la trace de Mathis pour le tuer. Les deux Divinités, en echange de diverses offrandes, acceptèrent.
Ils retrouvèrent Mathis en Volcania. Il était perdu, ne savait plus quoi faire. Il érait près d'un camps de Taurain.
Aluhane lança un eclair en direction de Mathis mais il ne vit pas qu'un Taurain s'était placé par inadvertance entre lui et sa cible. L'eclair propulsa le Taurain sur Mathis et la puissance de l'etreinte donna un mélange qui etonna le Dieu.
Par je ne sais quelle magie, les deux entités, sous la force du choc, se confondèrent pour donner ... Batailleur. Voila pourquoi il est le seul Taurain Albinos de cette entière planète. Mathis était le Batailleur que tu as tué, ton ancêtre.
Les deux Dieux, satisfait de leur méfait forgèrent ensemble une Epée magique qu'il confièrent a Mathis, condamné a errer en Volcania jusqu'a temps qu'on mette fin a son calvaire, Epée que tu portes a ta ceinture.
Seulement, Mathis était tellement puissant avec l'Epée que personne n'arriva a le tuer ce qui rendait se supplice encore plus terrible. Et tu arriva."

Celestiane s'arreta, songeuse. Puis repris.

- "La Hache a elle été forgée par Uraj. Il était passé Maitre en Forge et rassembla tout ses pouvoirs et son savoir pour fabriquer une arme faites pour ... Quelqu'un comme toi. Il utilisa ses connaissances de magie pour y mettre toute sa colère et sa rage. Ces deux éléments sont enfermés dans la Hache, la Hache de Malveillance."
Ta destinée est de rétablir l'equilibre alors, a defaut de te tuer, il vaut mieux te controler, ce qu'ils ont réussi a faire ... Jusqu'a maintenant, j'éspère.
- "Pourquoi moi et surtout ... Pourquoi vous ?"
- "Les Dayaks ont toujours nourris une haine féroce envers nous, je ne sais pourquoi. Peut-être notre bonheur, notre harmonie. Et pourquoi toi ? Tu le sais déjà. Tu ressembles comme deux gouttes d'eau a Mathis, quand il était encore des notres."

Je deviens fou. Comment ai-je pu oublier tout les miens en sombrant dans ces histoires ? J'ai tué des gens, j'ai eu soif de sang pour le plaisir et le pouvoir. Je suis devenu fou.

- "Un tel pouvoir perverti l'esprit Aladore, il te faut être fort et conduis pour le gerer sans devenir mauvais. J'ai bientôt 550 ans, ça ne se voit pas, je te l'accorde et j'ai vu plusieurs "Elus" mourrir, devorés par leurs nouveaux pouvoirs et leurs ambitions. Ils avaient tous la Malveillance a leur ceinturon et on tous tentés de nous nuire. Poses toi les bonnes questions. Mais tu a liberé Mathis, ce qui fait de toi quelqu'un de spécial."

Dans un éclair de lucidité, je retrouvais mes esprits. Je devais sauver Helenna.

( Si il y a des incohérences, je vous serait gré de me le dire si bien sur, vous avez eu le courage de tout lire.

Merci d'avance, je me fait plaisir avec cette histoire alors soyez pas trop Taur ... Vaches.

To be continued ! )

(c'est très chouette ... seule incohérence: le vrai Aladore aurait tout massacré sans commencer à discuter, bavarder, papoter... )

Tant de violence... et une telle soif de pouvoir, de puissance... <songeuse, sourit gentiment, mais la tristesse peut se lire dans ses yeux>.

(Mais moi, j'aime beaucoup Merci pour ce très beau récit).


Phaey
Poussière de Fée

< pense qu'Aladore dois se dépecher de sauver Helenna car j'ai vu des gars qui la regarde de très pret >

Je lachais mes deux armes sur le sol. L'incompréhension me submergait, pourquoi étais-je venu ici ? Dans quel but ? Ah oui ... Le pouvoir. Ca ne m'interessait plus a présent.
Des spasmes agitaient mes ailes sans que je ne puisse les contrôler, mon armure réagissait a mon malhêtre. Je devais retourner chez les Dayaks, mais qui me ment et qui me dit la verité ? Oui, je retournerai chez les Dayaks pour les intimider. Ils me diront forcement la verité et surtout, ils me dévoileront ou est retenue Helenna. Ce qui m'importe le plus en fait.

- "Retournes chez les Dayaks et reprends ton Helenna. Je ne te dirais pas quoi faire d'Uraj et d'Andral, tu le sais déjà. Et puis, leur peuple est a l'agonie, le mien n'a plus peur. Fait d'eux ce que tu voudras."

Je fulminais. Plus besoin de la Hache ni de l'Epée pour me rendre fou, les Dayaks m'avaient manipulés. J'étais a la fois honteux et désemparé, comment avais-je pu me laisser avoir ? A-t-on tous cette part d'avilité en nous ? J'étais rongé par le remord.
Je sentais l'énérgie vibrer en moi, les spasmes se faisaient de plus en plus violent, l'armure des Dayaks tremblait de tout son poid et mes ailes s'agitaient sans que je ne puisse rien faire.
Celestiane prit Meridian dans ces bras. Le pauvre était vraiment amoché. Qu'avais-je fait. Plus rien ne m'arreterais, j'allais recuperer Helenna et rentrer chez moi. Juste rentrer chez moi.
Mais allait-elle me suivre ? Je n'avais pas donné de mes nouvelles depuis un long mois, m'avait elle oublié ? Pour la première fois depuis longtemps, j'avais peur. Peur qu'elle m'ai oublié, peur qu'elle me crois mort, je brulais d'envie de la rejoindre.
Si Uraj lui a fait du mal, il souffrira jusqu'a la fin de sa longue vie.

Le Pretresse envellopa Meridian de ses longs bras fins et un Halo se forma autour d'eux.

- "Tu l'a bien esquinté Aladore. Mais il vivra et son aile repoussera." Dit-elle, le sourire pincé.
- "Je ... Je suis desolé."
- "Tu as encore beaucoups de chose à apprendre, en premier, maitriser ta rage."
- "... L'heure n'est plus a la maitrise, Uraj va souffrir. Mais saches que si tu m'a mentie, je te traquerai jusqu'a la fins de mes jours Princesse. Sans relache, j'en ai assez que l'on se joue de moi."

Je traversai la grande salle pour aller dans le couloir sombre qui mène a la sortie, j'étais furieux. Tremblant. Je deployai mes ailes et les faisaient frotter contre les murs, l'aura qui m'entourait laissait des traces noires fumée sur la peinture.

Je m'envolai vers le portail pour rentrer a la Citadelle Dayaks. Les larmes de colères cristallisaient sur mon visage et coulaient au gré des courants d'air chauds. J'ai toujours recherché la Puissance. Je l'ai maintenant et je compte bien m'en servir a mes fins depuis que j'en ai la conscience.
La Citadelle était en vue. Je me posais sur le Ponton pour rentrer dans la palais.

- "Ouvrez-moi !" Hurlais-je.

Je montais vers la salle du conseil, retrouver les deux frères. Ils étaient assis et semblaient m'attendre.

- "Alors Aladore ? As-tu tué Celestiane ?"
- "Ou est Helenna ?" Questionnais-je.
- "Oh tu parles de l'humaine. Elle est est dans un endroit sur ne t'en fait pas. Je répète, as-tu tué la Pretresse ?"
- "Non je ne l'ai pas tuée. En revanche, je vous conseille a tout les deux de relacher la Celte, ou je vous étripe sur le champs."
- "Tu ne feras rien. Ton Helenna est gardée par deux Centaures qui ont pour ordre de ne rien laisser passer. Maintenant, retournes tuer les Minéens."

Uraj agita les bras et forma devant sa poitrine, une boule bleue. J'y vit Helenna, blessée a la jambe, entourée des deux Centaures dont me parlais Uraj. L'endroit ressemblait a un Autel, entourée de deux statues gigantesques; J'avais déjà vu cet endroit, elle était dans la Citadelle, au sous sol.

- "Elle est sur l'Autel des Dieux Dayaks. Les deux statues que tu vois sont celles d'Aluhane et de Nergal. Si tu retournes a Minéa, je laisserai Helenna vivre. En revanche, si tu refuses, je la fait éxécuter sur le champs."

La boule d'énérgie flottait toujours devant Uraj et je voyais mon Amour lutter bravement contre la douleur qui engourdissait sa jambe. Elle regardait autour d'elle, chechant un moyen de s'echapper. Elle était courageuse comme a son habitude. Je la vit se lever et tenter de s'enfuir elle fut rattrapée par l'un des centaures a qui elle donna un coup de poing. Qui lui fut rendu par une gifle.
Une solution, vite. Vite ! Je commençais a rassembler de l'énérgir pour attaquer quand Uraj m'intima de stopper.

- "N'y penses même pas. A travers ce Halo, les Centaures m'entendent. Au moindre geste dans ma direction que tu auras la folie de faire, je fais tuer ta belle."

Il ricanait. Andral quand a lui était plus reservé, il ne disait rien.
Une ombre blanche passa derrière Andral et Uraj, Meridian !
Il assoma Andral qui tomba a la renverse de sa chaise et saisit Uraj par derrière en le baillonant de sa large main.

- "Depeches toi ! Je ne tiendrais pas longtemps !" Hurla le colosse.

Je fonçais a travers les salles de la Citadelle, cherchant les escaliers pour descendre. Trouvés, je survolais les marches qui semblaient interminables. Les Centaures n'allaient pas opposer une grande resistances, je tuait déjà ces hommes chevaux quand je n'étais encore qu'un "humain".
Ils étaient postés devant Helenna, une lance a la main. Prêts a tuer si il le fallait. Je fonçais sur eux en hurlant, mes ailes fendant l'air en un sifflement aigü.
Je tranchais la gorge du premier Centaure de mes griffes et rentrait mon poing dans la gorge du deuxième.

Helenna me regardait avec fureur. Et stupefaction.

- "Que t'on t'il fait mon chéri ?" Dit elle, tristement.
- "Rien, rien. Je suis desolé de t'avoir laissée Helenna."

Je m'approchais d'elle pour la serrer dans mes bras et elle me giffla de toutes ses forces. Je souriais.

- "Tu aurais pu me prevenir ! Me dire ou tu étais ! Je me suis fait un sang d'encre pendant ton absence !" Cria t'elle, les larmes aux yeux.

Je la serrais dans mes bras et elle répondait a mon etreinte sans resistance.

- "Tu m'a tellement manquée mon amour. Je suis parti, j'ai perdu la tête mais me revoila maintenant. Je te demande de m'excuser." Balbutais-je.

Elle n'eût pas le temps de repondre qu'Uraj rentra dans la pièce, trainant Meridian, le ventre ouvert, par les cheveux. Il semblait furieux. Son corps avait doublé de volume, je n'avais jamais remarqué qu'il etait aussi athlétique. Ces traits d'habitude calmes s'étaient changés en rictus de folie et il jetta le cadavre de Meridian devant nous. Il avait une Epée gigantesque dans le dos et des poignards a la ceinture.

- "Comment as tu osé me défier ?! Je suis le plus puissant des Dayaks ! Le trône revient au plus fort d'entre nous et j'ai gardé ma place depuis des Millénaires ! Tu aurais du m'écouter vermine !" Braillait-il.
- "Comme tout les autres, tu m'a deçu Aladore ! Vous êtes tous les mêmes, de la vermine incapable d'écouter le pouvoir ! J'avais confiance en toi mais les rejetons de ma fille ont toujours été des faibles ! J'ai tenté de t'aider mais tu as été aveuglé par ton pouvoir, tu es pire que les autres, tu as rejoins la cause des Minéens. Vois ton ami Meridian, je te reserve le même sort.
Et je n'oublierai pas mon frère non plus qui a preferé fuir en exil plutôt que de rester a mes côtés. tu vois ce puit en dessous de nous ? C'est l'Enfer qui t'attends. Pire encore. Quelques Elus y reposent, tu vas les rejoindre d'ici peu." Dit-il, les poings serrés.

La pièce tremblait sous la puissance des deux auras. Les murs vaissillaient et craquelaient, un décor apocalyptique.
Uraj se postait devant Aladore qui soudain se leva, comme pour accepter le combat. Aladore tendit ses ailes en direction du Dayaks, se télétransporta pour réapparaitre devant Uraj et lui asséna un violent coup de coude qui le fit tomber.
Les deux êtres ailés se battent avec violence, l'énérgie vole dans la pièce et des lambeaux de chairs bleue et blanches tapissent le sol.
Aladore fût le premier a tomber après qu'Uraj lui ai sectionné les deux ailes. Il regarda Helenna derrière lui en pleurant comme pour lui dire adieu alors que son aggresseur se postait sur lui, prêt a l'achever avec une Dague.
Soudain, des cris se firent entendre. Des cris lugubres de plaintes et de douleur et une marées d'âmes sorti du puits comme un geyser. Les morts, les anciens élus étaient furieux. Uraj avait mal choisi l'endroit ou garder Helenna prisonnière. Ils attrapèrent le Dayak et dans un sifflement perçant l'entourèrent de leurs corps fantomatiques pour l'amener avec eux.
Uraj hurla et dans un dernier effort, il lança un flot d'energie qui frappa Aladore en plein mileu du corps avant de rejoindre le puits, accompagné des âmes.

A la Citadelle Minéenne, Aladore avait oublié la Malveillance et la Batailleuse sur la table du Grand Hall.

- "Ahah. Les Elus ... Tous les mêmes. Mais maintenant que j'ai les armes des Dieux, je vais pouvoir régner. Le Bien depend du point de vue ou on se place mais ça, tu ne le saura jamais Aladore."

Celestiane éclata d'un rire gras et profond avant de s'engouffrer dans sa chambre, prenant les armes avec elle.


Je suis en train de mourrir. Le pièce est devenue d'un coup calme et Helenna est au dessus de moi et je sens ses larmes, qu'elle éssaie de contenir, tomber sur mes joues. Ca y est je vais y passer, la violence du choc m'a rendu aveugle et c'est tant mieux, cela m'évite de voir l'amour de ma vie, le visage decomposé de tristesse.

- "Je suis desolé Helenna, j'ai été aveuglé par la folie et l'envie, je suis desolé."

Aladore mourru après ces quelques mots dans les bras d'Helenna qui ferma les yeux du Celte et posa un tendre baiser sur sa bouche.

- "Jamais je ne t'oublierai."

- "Aaaaaah !!"

Je me reveillais en sueur. Essouflé.

- "Qu'est ce qu'il y a mon chéri ? Chuchota Helenna, allongée a côté de moi.
- "Je .. Euh ..."

Je regardais autour de moi, la chambre d'Helenna, j'étais chez elle. Je touchais mon dos, pas d'Ailes.

- "Tu es sur que ça va ?" S'inquiéta Helenna.

Je me levais et fonçait vers la salle en bas, un mirroir. Mes yeux étaient normaux, le vert qu'ils ont toujours arborés. Mon dos ne portait pas de cicatrices d'Ailes.

J'avais rêvé.

Je me touchais pour verifier que tout était là quand Helenna descendit dans la pièce.

- "Mais qu'est ce que tu as ? Nous allons fêter ton anniversaire après demain, tu ne va quand même pas nous faire une crise d'angoisse."

Elle souriait.

- "Surtout que les autres ont prévu d'aller a Volcania pour ton anniversaire, ils t'ont prévu une jolie bataille ... 23 ans, ça se fête !"


<D'ou viennent ces voix dans ma tête ?!>

.FIN. ( Ou début, a vous de voir. )