Ma rencontre avec Marisha changea ma vie pour toujours.
Elle était belle, enivrante, sensuelle.
Elle m'avait abordé, une nuit, en foret alors que je m'entrainais sur le tronc d'un chêne centenaire.
Elle était apparue comme une Nymphe apparait aux hommes, venue de nulle part, sans bruit et sans explications.
Cette nuit là , j'avais cru diçerner de la bonté en elle mais il n'en était rien.
Elle avait de longs cheveux couleur feu qui parcouraient son visage, finissant sur son echine et carressant le haut de son dos.
Sa peau était pâle comme un diamant poli, refletant la lune sous son meilleur jour et ses grands yeux noirs perdaient tout regards tentant de s'y aventurer.
Quand elle daignâ ouvrir la bouche, pulpeuse et raffinée, elle me suçura a l'oreille qu'elle était capable de tout pour moi. Capable d'exhausser mes fantasmes sexuels les plus debridés, capable de faire de moi un être surpuissant, capable de faire de moi un Dieu.
Elle me carressa la joue avec une douceur infinie, de l'interieur de la paume au dos de la main, elle étraignait mon visage et ma bouche avec une infinie sensualité. Elle passa sa langue au creux de mon menton et remonta ensuite pour lecher le lobe de mon oreille, passant ensuite sur ma bouche que j'ouvrais avec lassivité.
Elle m'embrassa avec passion et empoigna ma lèvre inférieure avec ses dents jusqu'a ce que je grogne de désir.
Elle continua d'embrasser mon visage avec volupté et j'étais prêt a ceder a tout ses caprices si tant est qu'elle en aie.
Elle embrassa mes yeux, le creux de mon nez, le coin de ma bouche et je tremblais sous l'etreinte.
La soie de ses lèvres était une invitation au baiser.
Son corps de Déesse se découvrit quand elle fit tomber la robe noire opaque qu'elle portait. Ses seins, ronds et blancs étaient magnifiques.
Son ventre plat et ses hanches voluptueuses semblaient avoir été crées pour l'amour, d'une couleur pâle comme son visage.
Elle se serra a moi et passa ses mains sur mon dos, le griffant, tout en embrassant l'interieur de mon cou.
Elle me deshabilla et je commençais a lui faire l'amour.
Pendant notre etreinte, elle mordillait mon cou, d'abord avec tendresse, mais plus notre va et viens s'intensifiait et plus elle me faisait mal.
J'ai finis par jouir. Qui aurait échappé a ce doux supplice ?
Une râle sortit de sa jolie bouche au moment ou elle jouit a son tour, me mordant toujours le cou avec frénésie. Comme si elle cherchait a me ... Manger.
Une douleur atroce me prit à la jugulaire alors que j'entendais ma compagne grogner à la manière d'une bête sauvage. Un râle de desir et de cruauté. Elle planta ses crocs dans ma chair et aspira le sang qui coulait de la plaie.
Je ne sentais pas de douleur particulière a vrai dire mais bien l'inverse. Cette aspiration était comme une seconde jouissance, elle me carressait en même temps qu'elle prenait son repas. Je ne savais plus ou j'étais. Je sentais sa langue et sa bouche sur ma plaie, ce qui effaçait la douleur de l'incision. Je sentais sa main droite parcourir mon ventre de haut en bas, touchant le moindre recoin de peau que je pouvais offrir.
Je devenais fébrile, le sang qui sortait de mon corps commençait a se sentir et je perdait peu a peu le sens de la réalité.
Elle se redressa, toujours nue sur moi, et m'adressa un sourire ravageur. Ses canines pointues et acerées étaient comparables a celle d'un loup, du moins elles arboraient un blanc étincellant et en avaient la longueur.
Elle lecha la plaie comme pour la cotériser, lecha ensuite mes joues qui gardèrent une trace de mon propre sang et, elle me regarda avec tendresse.
J'avais perdu trop de sang pour vivre et je pensais ma fin proche, c'est alors qu'elle me chuchota dans l'oreille :
- "Bienvenu joli coeur".