Où es tu ??
Publié: Jeu 15 Avr 2004, 10:17
Il a marché longuement, au maximum de la force de ses jambes pourtant habituées. Toutefois, le voilà fatigué et las. Il sait qu'il ne peut avancer d'avantage. Il a parcourru des centaines de lieux, gravi montagnes et traversé forêts obscures. Tout cela dans un seul but : la trouver. Assis sous un sapin, il est bien forcé de reconnaitre l'évidence, il a échoué. Elle est bel et bien partie et sa route est si lointaine qu'il a perdu sa trace. Il n'y a nul empreinte sur le chemin, aucune trace, aucun indice. Elle est partie, c'est tout. Envolée comme au matin les souvenirs vaporeux de nos rêves nocturnes. Pourtant elle n'est pas un rêve, il le sait, même si souvent il eu cette impression. Alors où est elle ??? Pourquoi ne l'a elle pas... Bien sûr... La réponse est évidente et légitime. Elle n'est pas sa chose, elle est libre, elle est femme et maitresse d'elle même. Il n'a pas le droit d'espérer son coeur, elle lui a déjà tant donnée. Elle a partagée avec lui des rêves, ceux d'un monde meilleur, un monde où le bien triomphe parce que l'âme des hommes a su garder cette éteincelle de bien et de vie. Et l'espoir...
Sous son sapin, il refait le chemin. Elle est partie, partie trop loin. Je n'ai pas le droit de la poursuire, même si j'en ai l'ardent désir se dit il. Je dois retourner là où est ma place parmis les hommes. Là où il n’est pas de moment de liberté plus intense ou de joie plus vive, que celle que l’on peux ressentir lorsque que le vent souffle sur votre visage. Là où sa caresse glisse et emplie votre cœur d’une force aussi ancienne que la terre elle même. Là où, lorsque le soleil se couche au delà des collines, que le ciel devient rougeoyant comme embrasé de feu, votre âme se perd dans un royaume de beauté et de grâce. Et votre cœur se remplie de chaleur et d’une paix sereine. Il en va ainsi des choses lorsque le soleil se retire là où il est né. Et lorsque que le vent souffle et que la pluie vous fouette, lorsque le froid glacé transperce vos habits, il ne vous tue pas mais vous porte encore. Il vous donne la vigueur d’un pays hostile et pourtant si généreux. Il vous offre tout ce qu’il est, puissant et doux. C’est là qu'il est né, là ou le ciel et la terre se touche, là ou commencent les choses qui ne s’achèvent jamais.
C'est là qu'il songe retourner. Elle est partie, sans doute qu'elle ne reviendra pas, sans doute que le livre restera au creux de l'arbre. Mais peu être que non, peu être qu'au matin d'un jour nouveau il trouvera les pages de la suite de leurs existances. Peu être... Qui pourrait le dire. Le temps s'écoule et au fond de lui même il doute qu'elle sera là pour écrire "fin" lorsque arrivera la dernière page. Il sait que le temps qui passe sépart les êtres aussi surement que la mer ronge les falaises.
Enfin il se lève, les jambes tremblantes et il part. Il ne rennonce pas, pas encore, il va marcher. Péniblement, il avance, peu être un pas vers elle.
Johnn Wood, chasseur d'étoiles
Sous son sapin, il refait le chemin. Elle est partie, partie trop loin. Je n'ai pas le droit de la poursuire, même si j'en ai l'ardent désir se dit il. Je dois retourner là où est ma place parmis les hommes. Là où il n’est pas de moment de liberté plus intense ou de joie plus vive, que celle que l’on peux ressentir lorsque que le vent souffle sur votre visage. Là où sa caresse glisse et emplie votre cœur d’une force aussi ancienne que la terre elle même. Là où, lorsque le soleil se couche au delà des collines, que le ciel devient rougeoyant comme embrasé de feu, votre âme se perd dans un royaume de beauté et de grâce. Et votre cœur se remplie de chaleur et d’une paix sereine. Il en va ainsi des choses lorsque le soleil se retire là où il est né. Et lorsque que le vent souffle et que la pluie vous fouette, lorsque le froid glacé transperce vos habits, il ne vous tue pas mais vous porte encore. Il vous donne la vigueur d’un pays hostile et pourtant si généreux. Il vous offre tout ce qu’il est, puissant et doux. C’est là qu'il est né, là ou le ciel et la terre se touche, là ou commencent les choses qui ne s’achèvent jamais.
C'est là qu'il songe retourner. Elle est partie, sans doute qu'elle ne reviendra pas, sans doute que le livre restera au creux de l'arbre. Mais peu être que non, peu être qu'au matin d'un jour nouveau il trouvera les pages de la suite de leurs existances. Peu être... Qui pourrait le dire. Le temps s'écoule et au fond de lui même il doute qu'elle sera là pour écrire "fin" lorsque arrivera la dernière page. Il sait que le temps qui passe sépart les êtres aussi surement que la mer ronge les falaises.
Enfin il se lève, les jambes tremblantes et il part. Il ne rennonce pas, pas encore, il va marcher. Péniblement, il avance, peu être un pas vers elle.
Johnn Wood, chasseur d'étoiles