Au-delà de la saison des frimas
Bien après les verglas
Après ce temps des aléas
Les suaves fragrances du lilas
Murmurent en ma tête à mots bas
Les épis flamboyants frissonnent dans le vent
La praire résonne de cris d’enfants
Et quand dans la nuit au firmament
Luisent les étoiles d’un feu incandescent
En mon âme je ressens
Un frémissement, une étincelle
Comme une infime parcelle
D’un dessein plus qu’éternel
Incarnant l’intemporel
En mon corps vibre un appel
Un arc en ciel trace un chemin
M’entraînant vers mon destin
Et si je doute encore des lendemains
Je distingue comme une main
Tendue vers moi en un soutien
Mon cœur entonne un savoureux refrain.