Papillon de Nuit

[Medicinale]

Elle a travaillé, seule, toute la nuit.
Elle « range » ses grimoires, ses parchemins et papiers vélins, enfin… elle en fait un tas sur un coin du bureau.
L’air doux, le silence, la lumière intense du petit matin, la nature frissonnante…

Elle se déshabille de gestes vifs et passe une simple robe ornée de mousse. Pieds nus elle court à la rivière toute proche. Elle jette sa robe sous le Saule, court dans l’eau et plonge, dans un concert de gouttelettes cristallines.
La tension, la concentration, la fatigue… tout s’échappe de son corps et s’en va dans le courant. L’eau claire est caressante, elle ferme les yeux…

Le soleil monte dans le ciel, allons dépêche toi !
Elle se rhabille et rentre prestement.

Comme tous les jours elle accomplit son rituel, Druide, Salue le Soleil.
Plie son corps et s’assouplie, sur son souffle cherche la perfection du mouvement, la beauté du geste.
Son corps prend des postures compliquées sans effort, ni tension.
Petite gymnastique et maîtrise du corps pour obtenir la paix de l’âme.

Enfin, en Lotus sage sur le tapis, les yeux clos, elle laisse ses pensées voyager.

Son âme doucement s’élève et elle se voit.
Jambes pliées, visage serein et dos droit.

Avec sa peau de miel et ses cheveux de feu,
Les paillettes d’or qui illuminent ses yeux,

Nul ne peut deviner le secret de son cœur,
Parcelle d’obscurité, de Noire Terreur.

Toi, léger Papillon, aux Ombres destiné,
Ténébreux et tout de noir encapuchonné,

Tu gardes caché dans ton cœur de velours Nuit,
Un éclat de diamant, une étoile qui luit.

Ô Ayolia, soit ma lumière, réveille moi.
Sur mon corps, Papillon, pose tes ailes de soie.

[Morpheeus]

Si c pas jolie tout ça tu devrais m'aidé j'ai une poesie à faire en français .


Morpheeus champion lvl48,2 spe:LW

Edit de Tower : Morphe, ce forum est un forum Role Play, utilises des parenthèses pour donner une réponse non role play stp. A la fois par respect pour l'auteur que pour les lecteurs de ce post

[Finnseolase]

Franchement Medi je te felicite tt tes histoires sont plus belles que les otres vraiment

Edit de Tower : meme chose que pour Morphe, utilisez des parenthèses svp ^^

[Welxior]

Que d'érotisme et de sensualité dans tes mots.
Je suis de tes textes.

Edit de Tower : même chose que pour les deux précedents svp, les amis

[Ayolia]

Allongé pres du feu, l'Ombre observe celle qui illumine son coeur.
Un sourire radieux, il ferme les yeux et commence a fredonner:


Perle blanche, Perle noire
Voile de glace, Voile d'espoir
Perle blanche, Perle noire
Rencontre furtive le temps d'un soir

Perle d'Ombre, Perle de Lumière
Union parfaite, d'un Père, d'une Mère
Perle d'Ombre, Perle de Lumière
Dansent ensemble loin des guerres

Perle de jour, Perle de nuit
Cris d'Amour, Cris sans bruits
Perle de jour, Perle de nuit
Chantent ensemble le Chant de Vie

Perle sombre, Perle pâle
Jeune bourgeon d'une Fleur d'opale
Perle sombre, Perle pâle
Dans le ciel... Une nouvelle Etoile








Petite Etoile, au quatres vents
Deploie tes ailes au fil du Temps
Petite Etoile, Petit diamant
Joyau d'Amour au firmament

[Medicinale]

Médicinale est assise prés du feu.
Elle a écouté le comptine d'Ayolia, émue.
Lentement elle prend sa plume la plus fine et écrit, les yeux brillants d'amour, les joues roses, sa main gauche posée sur son ventre.


Ô Ayolia, soit ma lumière, réveille moi.
Sur mon corps, Papillon, pose tes ailes de soie.

Viens, oins tes mains d’huiles rares et parfumées
Offre moi tes caresses de douceur satinée.

Que les rires complices fassent place au silence.
Amoureux, Père et Mère entament une danse.

Ils ne font qu’un, oublient l’espace et le temps
Quand leur âmes sœurs fusionnent au firmament

Dans tes bras apaisée, les rires retrouvés,
Druidesse, je prononce les paroles sacrées.

Couchée au creux de tes bras, je chante la vie
Posées sur mon ventre, nos mains à jamais unies.


Perle sombre, Perle pâle
Dans le ciel... Une nouvelle Etoile

[Onel DeNoblecoeur]

(HRP: snif ... que c'est zoli :') félicitations a vous deux snif...)

[Medicinale]

Ayolia est parti en voyage depuis bientôt quinze jours, et Médi s'alourdit de plus en plus, son ventre est à présent tendu et elle commence à s'agiter fiévreusement.
Elle ... < construire le nid >


Médicinale étudie. Elle lit un énorme grimoire relié, les pages enluminées craquent agréablement sous ses doigts.
Elle est hirsute et concentrée, le doigt qui tourne les pages appuyé sur son menton, le coude sur son genoux en tailleur, dans une posture de penseuse tournée vers son monde intérieur.
Quand la douleur de son dos finit par la déconcentrer elle pose le grimoire relié de cuir brun sur son ventre tendu, provoquant une ruade de protestation de la petite vie qu’elle couve.
Elle rit
« Ho mon enfant, ma vie, ta mère est fatiguée »
Elle fait mine de porter l’oreille vers son ventre et d’écouter :
« Mais dites donc vous êtes combien la dedans ? »
Pour toute réponse un petit pied se détend et vient s’imprimer très nettement à la surface de sa robe de Moire.

Incapable de produire l’effort de se lever elle saisit de gros coussins tout proches d’elle et les cale dans son dos pour s’allonger, rêveuse.

Ayolia … Comme tu me manques.
Comme je sens à travers le voile, la force de ton amour se tendre vers moi… Par la fenêtre entre ouverte de notre maison l’air printanier chargé de parfum embaume la pièce.
Doucement je ferme les yeux.
De toi, tout me manque.
Ton regard heureux quand tu me vois, ta main forte et douce qui me caresse et me soutient, tes chansons tendres murmurées à mon oreilles…

Une impression me fait entre ouvrir à peine les yeux, faignant de dormir encore je fouille la pièce du regard à travers mes cils baissés.
IL est là … Comme tous les jours depuis deux semaines.

Sur le bord de la table d’alchimie, tourné vers moi, un superbe papillon aux ailes du velours le plus profondément NOIR que je n’est jamais vu, la clarté douce de la maison jette sur ses grandes ailes des reflets bleutés surnaturels.

Oh… Ayolia mon Papillon de Nuit … mon seigneur des Ombres, je t’aime.
Sais-tu que j’ai commandé à Khiller, ma petite crevette verte chérie, un berceau ?
Ayolia mon amour, je ne sais pas comment te dire ça mais …

Je crois que je vais en commander … DEUX.

[Medicinale]

- « Je dois ranger mes coffres pour que tout soit prêt »
Médicinale est fébrile, elle réfléchit à haute voix, vérifie encore et encore que tout est bien à sa place. Elle a eu mal toute la nuit, elle a pensé que c’était pour aujourd’hui, mais au petit matin tout s’était calmé et les bébés ont repris leur gymnastique dans son ventre gonflé.

Depuis, elle tourne, à petits pas lourds et nerveux dans la maison.

- « Bon, j’ai les herbes médicinales, la flasque d’eau, les linges bouillis.
- Qu’ai je fait de la layette ha oui … les langes dans ce sac.
- Les sachets de fleurs de boutons d’or pour faire venir le lait … ? Moui < considère sa poitrine > je n’en aurai sans doute pas besoin ».
Dans le silence le plus absolu elle sent l’arrivée d’Ayolia dans la maison, comme d’habitude ils se glisse en silence, même dans sa propre demeure . Elle sourit, il l’a sans doute entendue se parler à elle même.

- « Mon ange de feu ? < un pli inquiet sur son front > tu vas bien ?
- Oui … non … enfin je sais pas … j’ai bien cru que c’était pour aujourd’hui. Et … j’ai tellement hâte de voir enfin le visage de mes enfants… Mais… j’ai eu peur.
- Peur, ma Médi ?
- DEUX enfants Ayo … et je ne suis plus la toute jeune fille qui a eu Epineuse…
- Tu … < le pli soucieux de son front s’accentue >… Heu … il y a des risques ?
- ...

- Médi ... pourquoi ne pas demander de l’aide ? Une druidesse pourrait venir t’aider … ?"

Amusée, elle se dit que même pour ces choses pourtant si féminines il est toujours de bon conseil… Elle se souvient de la petite poussière de Fée, Phaey, qui a bien grandi à présent et qui maîtrise son art avec une douceur exceptionnelle…
Sans aucun doute elle fera une druidesse magnifique.

Avec un sourire tranquille elle s’installe au mu bureau, prend un petit parchemin et écrit :

Chère Phaey, petite sœur,

Il est temps pour moi de mettre au monde mes jumeaux, je sens leur impatience. Tous est prêt. Mais à la dernière minute j’ai soudain l’appréhension de l’épreuve qui m’attend.
Poussière de Fée, viendrais tu me tenir la main le moment venu ?

Médi

D’un air songeur elle souffle sur l’encre et roule parchemin, le lie d’une ortie blanche séchée et tressée.

- « Pourkoipa mon amie? S’il te plait, va trouver Phaey. Je m’occuperai de servir le dîner ce soir, vas y vite.
- Médi voyons ! ce soir c’est moi qui m’occupe de toi en l’absence de Pourkoipa
- Hmmm < sourit > mon Papillon tu ne connais pas les appétits de femme enceinte…
- < avec un sourire coquin > Mais si la Fée, mais si… »

Médicinale rougit quand les bras d’Ayolia se ferment autour d’elle, ses mains croisées sur ton ventre parfaitement rond.

- « je t’aime Papillon … »

[Medicinale]

Quel temps magnifique… quel doux parfum de fleurs…
Oh oui ils sont là, mes enfants, dans leurs berceaux, juste à coté de mon lit. Je ne peux empêcher le sourire de naître sur mes lèvres, le rose de fierté et d’amour monter sur mes joues et l’eau de la joie la plus pure faire trop briller mes yeux.


Avec un soupire je me dis qu’il en est ainsi de ma vie.
Mes deux filles sont nées dans la douleur de mon cœur en peine.
J’espérais autre chose pour mes jumeaux… Il n’en est rien. Ils apparaissent, comme leurs aînées, au moment le plus sombre de ma vie. Cela doit être mon destin. La Déesse a ses mystères.
Ainsi soit-il.
Puissent-ils m’apporter autant de joie et de fierté que leurs sœurs.


Je ne me lasse pas de les regarder. Ils sont étonnants. Ils ont neuf mois de vie commune et ils semblent déjà se connaître si bien, alors que moi, je les découvre.
Blonds bébés comme des anges, ils ont eu la bonne idée de me laisser dormir trois heures d’affilée.

Je me redresse dans mon lit avec une grimace de douleur. Souriante, je vois l’infusion de fleur de bouton d’or, fumante sur la petite table prés de mon lit. Et j’entend des pas dans l’escalier.
Mon cœur s’affole un moment… mais c’est la rousse chevelure de ma servante, Pourkoipa que je vois apparaître.
Elle est euphorique et chargée d’un plateau de petit déjeuner Pantagruélique.

Ma petite ange, ma fille, Mésange, s’est réveillée, son regard bleu se porte immédiatement vers son frère, elle se tourne vers lui et sourit, en silence, il dort encore.

Attend un moment petite adorée, je déjeune et après je te nourris. Quelle faim d’ogre me tenaille ! Et ma poitrine est si lourde … j’espère que les petits aussi seront affamés !

Tu me manques mon léger Papillon …

[Mésange Bleue]

Je me réveille dans ce monde où le lumière est vive.
La faim me tenaille et j'ouvre la bouche pour pleurer et appeler. Mais ...

Ou est il ? Je sens son odeur...

Je me tourne vers l'odeur qui me guide, tu es là mon double, mon autre moi, mon frère.

[Goéland]

Dans son sommeil agité, il se sent... perdu..
Il ne la sent plus. Il n'est plus blotti contre elle, il ne reçoit plus ses coups de pieds quand elle essayait de prendre toute la place. Où est elle?

Avec une moue sur le visage, il tend son petit bras sur le coté... Et touche cette peau douce et familière.
Son sommeil se calme et le sourire revient, rassuré tandis que sa petite main se referme sur son bras.

Elle est la.

[Medicinale]

( HRP : me revoilà parmis vous pour quelques temps. Je vais poursuivre mon histoire, mais dans un autre post pour que ce soir plus clair. C'est une nouvelle page dans la vie de Médi. Je remonte ce post pour les petits curieux qui me l'ont demandé :p )