Quand du plus noir de mon désespoir
Tu surgissais pour y surseoir,
Quand des ondes maléfiques
De mon âme anarchique
Tu repoussais les assauts
Je guérissais de mes maux.
Quand tes yeux sur moi posés
M’apportaient quiétude et volupté,
Quand ton regard m’illuminait
Quand de sa lumière il m’irradiait
Tu emplissais en moi le vide
Je repoussais le morbide.
Quand ta bouche sur la mienne
En une douce caresse me faisait tienne,
Quand tes mains aveugles tâtonnaient
Semant en moi mille troubles abstraits
Ta chaleur me pénétrait toute entière
Je me retrouvais ta prisonnière.
Quand nous pouvions rêver
Quand nous pouvions vibrer,
Quand nous pouvions vivre,
Quand nous pouvions survivre,
Quand je pouvais t’aimer,
Quand tu pouvais m’aimer.