Elle était fleur dans un champs, seule, entourée pourtant, elle dépérissait, ses couleurs se ternissaient.
Personne n y prêtait attention, elle était élément dans un décor, personne ne voyait son cœur se faner.
Elle avait tout pour plaire, être heureuse, la terre, le soleil, l'oxygène, la liberté.
La rosée glissait le long des ses pétales, lentement, comme pour laisser une marque, une trace de son passage, qui jamais ne pourra s'effacer.
Pourtant, elle aimait se lever avant l'aube où recevant les premiers rayons, elle se réveillait, doucement, et s'offrait sous les caresses des faisceaux de chaleur.
Plus la fièvre montait, plus son teint se rougissait.
Belle fut cette fleur, avant qu'elle ne se laisse cueillir, belle, elle le redeviendra, sous un ciel de tendresse.