L invasion (premiere partie )

[Dylinrae]

Le seigneur Thanarill fixait la lande battue par le vent ..un bruit sur le chemin de ronde le tira de ses sombres pensées..
Tiriar son conseiller se placa en silence , comme a son habitude , pres de lui

Mon bon Tiriar que faire?
le conseiller contempla lui aussi les collines ou bruissaient les fougeres

Il y a peut etre un moyen Seigneur.
Un moyen ? quel moyen? tu sais parfaitement que le peu d hommes dont nous disposons n arretera pas la prochaine attaque !
C est un fait monseigneur mais il fut peut etre inutile de le leur rappler avec tant d insistance
Thanaril fixa son conseiller qui demeurait imperturbable et parcouru les remparts ..le peu de gardes présent restaient dignes ..aucun signe apparent de nervosité..il soupira
Tiriar si ce fort tombe ..mon pere qui a servi si longtemps avec loyauté notre terre ..il...notre famille sera deshonnorée
Mon seigneur j etais aussi le conseiller de votre pere comme vous le savez
Tiriar avait du sang elfique il n etait pas si vieux mais se sentait tres las..
Je sais que tu es plein de ressources Tiriar mais je ne vois pas comment..enfin agis a ta guise

Thanaril etait perdu dans ses pensées et il ne preta guere attention a son conseiller qui se retirait

Quoi ? c est tout? je trouve ca tres insuffisant messire !
le lurikeen rajusta sa cape elimee
Ouais ! c est pas beaucoup ! rencherit un collosse qui se tenant derriere le lurikeen et qui paraissait encore plus grand ( le collose pas le lurikeen suivez un peu )
Tuwer ferme la ! tu ne sait meme pas compter imbecile ! glapit le lurikeen rajustant une nouvelle fois sa cape en un air de dignité outragée
Cinquante piece d or ! et c est mon dernier mot !
L homme hocha la tete et tendit une bourse au lurikeen qui verifia soigneusement
Bien vous rapellez vous mes consignes et la localisation du lieu?
Ouais ! le patron c est une tronche !
le lurikeen renifla et disparu dans la nuit suivi des pas pesant de son compere L homme retourna vers le fort accablé par le doute il parcouru les remaprts saluant le peu de guerriers qui s y trouvaient et rentra dans ses quartiers ..il parcouru un lourd receuil a fermoir et soufla la bougie..

seul dans le noir avec ses doutes il reflechit longuement
Puisse la Déesse me pardonner ... un ranger arpentant les murs pres des quartiers du conseiller preta l oreille mais il n entendit plus que quelques sanglots etouffés puis enfin le silence retomba sur le fort