Le Mensonge et le Pion.

[Ayolia]

Un jeune elfe arriva à la maison de guilde des Messagers sacrés.
"Bonjour, j'ai une lettre de la part d'une personne. Il m'a demandé de vous le remettre moyennant un bon bain et une bonne nuit de sommeil chez vous."

Il s'approcha du mur et sorti plusieurs manuscrits qu'il accrocha sur un endroit visible par tous.

"Alors? ou est ma chambre?" Dit il avec un sourire jusqu'aux oreilles.

[Ayolia]

[HRP]
Pour ceux qui ne connaissent pas, je résume rapidement le Background de Ayo tel que connait la guilde.
Ayo est un demi elfe. Son père était un chef de clan siabra et sa mère une elfe. Durant une attaque, son père croisa sa mère et en tomba amoureux. Ils déciderent de s'enfuir ensemble et se cacher pour éviter la guerre Elfe/Siabra. Ils eurent un petit garcon. Mais ils furent pourchassés par les Siabras et cachèrent l'enfant dans la forêt. Ses parents furent donc tués. Le jeune elfe vécu fut receuilli par un vieux celte qui vivait dans une chaumière avec une petite fille elfe du nom de Ninrael. Il grandi la bas et vécu des jours heureux jusqu'au jour où il revint de chasse et trouva son pere adoptif mort, la chaumiere brulée et Ninrael disparue.
Il survécu alors en volant dans la ville voisine (mag mell) mais fut arreté et il fit de la prison durant quelques temps. Il fut remis en liberté à condition de suivre un entrainement d'espion, lequel il réussi avec Brio <chevilles qui enflent>. Plus tard il appris que la fille, Ninrael, était en fait sa soeur, que se sparents avaient abandonnés aussi. Il voulu la trouver mais en vain.. il vécu donc avec ses amis et sa guilde en effacant son passé jusqu'au jour ou.....[/HRP]

[Ayolia]

Bonjour mes amis. Je vous envoie ce messager qui vous portera une lettre de la plus haute importance pour moi. Il s'agit d'un rêve, ou plutôt d'un horrible cauchemar que j'ai eu et qui a révélé mon passé. Je me suis éloigné un peu de vous en ce moment car j'ai besoin de solitude. J'espere que apres votre lecture vous m'accepterez toujours au sein de votre guilde.

Je vous raconte mon rêve dans un style narratif, comme un récit.

Namarie

Ayolia, Seigneur des Ombres.

[Ayolia]

Le feu crépitait dans la nuit.
L'ombre ouvrit les yeux, il sentait une présence.

Il tenta de prendre une apparence étherée mais quelque chose l'en empechait. Il se leva alors brusquement en degainant ses armes.

Rien. il n'y avait personne. Mais quelque chose le troublait. Mais oui ! Il ne connaissait pas cet endroit! Où était il?
Il se souvenait avoir dormi dans la forêt. Il n'allumait jamais de feu. Mais pourquoi alors était il dans une petite clairiere? Qui avait allumé ce feu? Pourquoi n'arrivait il pas à se dissimuler?

Il serra ses dagues en essayant d'éviter que la panique l'envahisse puis scruta autour de lui.

Il sursauta. Un homme se tenait debout à 2 pas derriere lui, pres du feu. Comment est ce possible? Ses sens ne le trompaient jamais et il aurait du remarquer sa présence. Il n'arrivait pas à distinguer cet homme. Il était vêtu d'une longue robe noire et sa tête était recouverte d'une grande capuche, masquant son visage.

-"Bonsoir jeune Ombre" Dit il calmement.

Il connaissait cette voix. Mais il arrivait pas à deviner qui c'était. Ses pensées étaient brouillées et une migraine lui torturait le crâne.

-"Qui êtes vous? Repondez! Est ce vous qui m'avez amené ici?"
-"Tu ne devines pas qui je suis? Pourtant.. ce n'est pas tres dur" Dit l'inconnu en éclatant de rire.
-"Repondez moi! Qui êtes vous?" dit il d'un ton menacant.

L'inconnu s'arrêta de rire puis d'une voix calme demanda:
-"Et toi, Qui es tu? Le sais tu au moins?"
L'ombre était surpris. Il ne s'attendait pas à cette question.
-"Bien sur que je sais qui je suis, la n'est pas la question. Vous ne m'avez toujours pas répondu. ne m'obligez pas à.."
-"A quoi? Je suis la personne la plus proche que tu puisses rencontrer, cher ami. Qui je suis importe peu... mais toi, qui es tu vraiment? Le sais tu?"

L'ombre pris un air agacé.
-"Soit, vous voulez pas me dire qui vous êtes? alors dites moi au moins ce que je fais içi, pourquoi m'avez vous emmené à cet endroit!".

L'inconnu éclata de rire sans bouger.
-"Mais je ne t'ai ammené nulle part, c'est toi qui es venu içi. D'aileurs, ne te souviens tu pas de cet endroit? Regarde bien"

L'ombre regarda autour de lui. C'est vrai, cet endroit lui semblait familier, tres familier... mais il n'arrivait pas à s'en souvenir..
Il aperçu derriere les arbres une petite chaumière. Il connaissait cette chaumière! Il essaya de se souvenir mais la migraine l'en empechait. Il se tourna vers l'inconnu.
-"Je... j'arrive pas à m'en souvenir.. cessez de jouer avec moi et répondez à mes questions, je vous prie". Sa voix était devenu plus calme, il ne savait pas pourquoi mais il ne se sentait pas menacé par l'inconnu.
-"Essaye encore, je vais t'aider" Dit l'inconnu puis il leva le bras en direction de la chaumière.

L'ombre regarda dans la direction. Il y voyait plus claire, de la lumière était apparu aux fenêtres et une odeur de soupe aux légumes flottait dans l'air. Il fit un pas vers la chaumière, cessant de surveiller l'inconnu et plissa les yeux. Il vit un homme.. un vieux celte. Il était debout devant la porte et semblait appeler quelqu'un.

Non.. non ce n'était pas possible! L'ombre s'avanca de plus en plus rapidement en direction de la chaumière.. Ca ne pouvait être!
D'une voix à hésitante il murmura.. "Pa... Papy?"
Il s'approchait de plus en plus de la chaumière.. oui ! c'était sa maison, sa maison d'enfance! C'était bien son Papy à lui!! Son père adoptif! Il y était presque et pouvait l'entendre appeler son nom.

[...]

[Ayolia]

Il trébucha soudain sur un tronc posé au sol à moitié ensevelie et tomba ventre à terre. Il éclata de rire face à terre, fichu tronc, il n'arretait pas de trébucher dessus depuis son enfance. Il se releva vite fait mais.. Il était encore pres du feu, à coté de cet inconnu et la chaumière avait disparue.
Il se releva paniqué tout en regardant autour de lui puis se retourna vers l'inconnu.
-"Comment.. ? Mais que s'est il passé? Où est ma maison? Je..." Il ne termina pas sa phrase mais ferma les yeux tout en frottant ses tempes. La migraine avait recommencé.
-"Que s'est il passé? Mais tu sais bien ce qu'il s'est passé non? Regarde". Il tendit le bras encore une fois au loin.

L'ombre ouvrit les yeux puis se retourna. Il était horrifié. La chaumière était en feu et le corps du vieux celte gisait au sol, face à terre. Une flèche plantée dans le dos.
Il s'avanca lentement, sentant les larmes venir. Il murmurait des mots à peine audibles. Non, pourquoi? Pourquoi son Papy était il mort? Il s'arreta net pour regarder autour de lui. Où étaient ils? où étaient les meurtriers de son Papy? Il aperçu juste une ombre de petite taille se faufiler dans la nuit.
-"Eh! Toi!! Revient!!!" Il se mit à courir vers la petite ombre mais.. il trébucha à nouveau et se retrouva encore une fois pres du feu.
Il s'assit, desespéré, laissant ses larmes couler.
-"Mais bon sang, qui êtes vous? Pourquoi me faites vous ça?"
-"Je ne fais rien cher ami, je te montre juste l'endroit et tu vois ce que tu as envie de voir. Crois tu vraiment savoir qui tu es?"
-"Cessez avec cette question!! Je sais bien qui je suis!! Voila d'où je viens! Mes parents m'ont abandonné, et sont mort! C'est papy qui m'a élevé! Mais je retrouverai ses meurtriers.. je les tuerai moi même" Il s'était levé et la colère l'avait envahi.
-"Ses meurtriers? Tu ne sais donc toujours pas qui ils sont? Veux tu que je rafraichisse ta mémoire?" dit l'inconnu en ricanant, puis leva le bras vers la direction opposée.
L'ombre se retourna.. il était soudain envahi par de la brume. Le bruit des criquets et des crapauds resonnaient partout et une odeur familière emplissait l'air. Il s'avança d'un pas puis vit une tour. Il fut étonné et s'avança à nouveau. Mais oui! Une tour Siabra! Une tour de surveillance des Siabras des marais de Cullen.
-"C'était donc eux ! maudits Siabras! Je les tuerai tous!"
L'inconnu éclata de rire.
-"Regarde bien, approche toi".

L'ombre s'approcha de la tour. La brume était épaisse mais il arriva à distinguer une forme. Il prit une apparance éthérée et s'avança encore plus. Il distingua une femme. Elle se tenait debout au pied de la tour. Son visage avait l'air familier. Qui pouvait elle bien être? Quelque chose était posée sur son épaule.. c'était un corbeau. L'ombre s'arreta net et les souvenirs l'envahirent. Corbeau? Lui aussi dans sa jeunesse il avait toujours un corbeau avec lui. Papy ne l'aimait pas du tout mais il allait souvant se cacher dans la forêt pour jouer avec son corbeau et... Et?
Il se frotta les yeux puis s'approcha tres lentement encore un peu de la femme.
... Son corbeau et..... sa soeur. Ninrael ! La femme ressemblait à sa soeur! Elle avait grandi.. il murmura son prénom et voulu s'approcher. La femme se tourna et regarda vers sa direction. Bien qu'en furtivité, il se sentait observé. Elle leva les bras vers lui comme pour l'inviter à l'embrasser..
"Je t'attend mon amour, je t'attend toujours".

Ces mots resonnerent dans la brume. Mon amour?? Pourquoi sa soeur l'appelait "mon amour"? Il fit un pas en avant mais elle se retourna et disparue dans la brume.
-"Alors? As tu vu les meurtriers?" Une voix rententit juste derriere lui. L'ombre se retourna et se retrouva une fois de plus pres du feu, face à l'inconnu.
-"Non, pas de meurtriers, j'ai vu ma soeur! Elle est vivante!! Je dois la retrouver aux marais de Cullen!"
-"Pas de meurtriers? Ta soeur?" Il éclata de rire. "Pauvre de toi... Es tu sur de tout ça? Sais tu qui tu es?"

La migraine reapparue encore une fois.
-"Pourquoi m'a t elle appelé 'mon amour' ? Pourquoi est elle aux marais de Cullen? Elle était élevée par papy aussi, mais elle avait disparu durant l'attaque, elle a donc été enlevée par les Siabras! Je dois aller la secourir!" Il se precipita vers ses affaires pour tout ranger.
-"Enlevée? Es tu sur de toi?"
-"Arretez de remettre en doute tout ce que je dis! Je sais ce que je dis!!"
-"Tu sais ce que tu dis. Mais est ce vraiment la vérité? Arrete de te cacher et réflechis"
-"J'y arrive pas.. j'ai mal à la tête, j'en peux plus... je vais aller sauver ma soeur, elle est vivante et elle m'attend"

[...]

[Ayolia]

Une main se posa sur son épaule. Il sursauta, c'etait l'inconnu qui était juste derriere lui. Il ne l'avait pas entendu s'approcher.
-"Je suis la pour t'aider. Veux tu revoir ta maison en ruine?"
-"Non! La vue de mon Papy gisant avec une flèche dans le dos me répugne, j'en peux plus!"
-"Une flèche?" il éclata de rire. "Regarde bien cher ami".

L'ombre leva la tête. La chaumière était la, toujours en feu. Et son Papy mort avec une flè..... non... un.... Fleuret?
Pas possible. Il se releva horrifié et fit un pas en arriere.. Pas CE fleuret... Pas possible!
Il se retourna vers l'inconnu et hurla:
-"Arretez démon!! Arretez de manipuler mon esprit!! Mensonge!"
-"Je ne te montre rien.. tu vois ce que tu vois cher ami".

L'ombre se retourna vers le cadavre de son Papy.. les larmes commencaient à couler et il tomba à genoux à la vue de la scène. Pas ce fleuret.. pourquoi ce fleuret? C'était... le sien. Son fleuret à lui quand il était jeune. Il s'amusait à attaquer les animaux de derriere, comme un.... assassin !
Pourquoi aurait il tué son père adoptif? Ce n'est pas possible! Pourquoi? Il refusait d'y croire mais... il sentait que c'était la vérité.
Il était toujours à genoux, il pleurait, il était horrifié.. Une dame s'approcha juste à coté de lui, debout, un corbeau sur l'épaule.

-"Tu as fait du bon boulot mon amour. Comme convenu. Nous avons fini notre mission. Mais maintenant rejoins moi, je t'attend mon chéri.. tes enfants veulent voir leur papa".

Il s'arreta de pleurer. Quoi? Il se retourna vers la femme.
-"Nin? Pourquoi 'mon amour'? Pourquoi 'mes enfants'?"
-"Mon pauvre chéri, je suis ta femme tu te souviens?" dit elle d'une voix attendrie en passant sa main dans les cheveux de l'ombre.

Il se releva, le visage décomposé par l'horreur. Femme? mais non c'était sa soeur! Pourquoi tout le monde ment ici?

-"Viens mon amour, je t'attend chez nous" Dit elle en disparaissant derriere un arbre.

L'ombre se retourna vers l'inconnu qui regardait la scene sans bruit puis sortant ses dagues il hurla:
-"Vous.. vous! QUI ETES VOUS? Pourquoi tout ça?? Pourquoi me montrez vous tout ça??? DITES MOI!"

L'inconnu éclata de rire.
-"Tu ne sais toujours pas qui je suis? Pauvre fou."
Il s'approcha lentement de l'ombre et rejetta sa capuche en arriere.
L'ombre trébucha en arriere. Pas possible.. Il connaissait cette voix! oui...c'était...sa voix.
-"Je suis toi.. Je suis ta Vérité. Et tout ceci, tout ceci autour de toi est le mensonge qui te permet de vivre caché. Tu es un pantin.. Tu as été capturé, manipulé par les soldats hiberniens. Tu as été en prison durant de longues années et tu as subi un lavage de cerveau pour te faire avaler toute une histoire sur ton passé.Tu as été formé par Blathnaid, ton instructrice. Tu es devenu une machine de guerre d'Hibernia. Il se sont servis de toi comme un pantin. Toi... Chef de clan siabra des marais de Cullen. Tu n'es plus qu'un pion sur un échiquier ! Va! Va rejoindre ta femme et fait renaitre ton clan de ses cendres!"
La voix de " l'inconnu " résonnait à présent partout. La migraine torturait de plus en plus la tête de l'ombre. Il pleurait et ne pouvait prononcer un mot. Il était paralysé. Dans un dernier effort il hurla:
-"NON! MENSONGE! Je suis un elfe! Taisez vous!"

L'inconnu tourna son dos et dit:
-"Tu n'échapperas jamais à ton passé. Accepte d'être un pion ou alors reconstruit ce dont tu as perdu"

Tout sembla soudain devenir de plus en plus flou.
-"Pourquoi maintenant? Pourquoi toutes ces révelations maintenant? Ce n'est qu'un rêve! Rien n'est réel!".

-"Crois tu vraiment? Ayolia" Il éclata de rire et tout devint tellement flou que l'ombre du fermer ses yeux. Les rires résonnaient encore dans sa tête et la douleur allait le tuer.

Il se réveilla en sursaut. Il était en sueur. Il se leva précipitemment et regarda autour de lui. Un rêve.. il était au pied de son arbre et il avait fait un horrible cauchemar.
Il commenca à ranger ses affaires pour reprendre sa route. Il ne voulait plus dormir. Un bruit le fit sursauter au dessus de sa tête. Il leva les yeux lentement vers les branches de l'arbre.. Un corbeau Noir s'envola en ricanant et disparu dans la nuit...

[Sekas]

[HRP] N'oublie pas que les siabras sont des elfes... tu devrai peut être suivre les conseils qui te sont donnés... muhahah
enfin c'est bizard que tes cheveux soit noirs aussi...[/HRP]

[Azepherale]

Derriere un arbre loin du regard D'Ayolia, je suis poste


- Je suis fier d'etre l un de vos compagnons d armes messire Ayolia, si un jour je dois mourir j espere que cela se feras de vos mains cher ami ...
Un corbeau noir ... signe de mauvais presage ... meme les enfers ne me feront jamais douter de mon amitie envers vous

[Medicinale]

-Bonjour jeune Elfe messager, monte à l'étage, ton lit t'attend, j'ai fait monté un bol de soupe et un pain que j'ai fait de mes mains.

< Fais mon possible pour ne pas arracher des mains les feuillets qu'il tient, recouverts de l'ecriture fine et serrée qui m'est si familière...
Oh Ayolia où es tu ?
Qu'est ce qui te retient loin de ta maison de magicien fou ?

Avant de lire les lignes, du bout des doigts j'effleure le papier brun, je sens ici et là les blessures d'une plume trop nerveuse sur le papier.
Lentement je commence à lire.

Je lis des mots que j'entend bien souvent au coeur de la nuit quand mon Ayolia dors d'un sommeil agité.
Je lis des aveux que j'ai déjà vus trembler sur ses lèvres...

Je soupire devant cette enfance volée.
Ferme un instant les yeux et revois mon enfance à moi, dorée et innocente à pêcher les crabes de mer sur la plage de Connla...
Ayolia mon Seigneur des Ombres, tout nous aura toujours opposé sur cette Terre de magie.
Tu es souffrance, je suis douceur
Tu es froideur, je suis chaleur
Tu es assassin, je suis guerrisseuse
Tu es nuit, je suis soleil.

Soudain mon poing se crispe <mon amour ? une femme ? > Me force rouvrir ma main sur le papier froissé, les larmes de rage aux yeux.

< des enfants ? > La douceur à nouveau envahi mon visage, imaginant des petits êtres babillant à l'image de mon amour...

Je sais bien que s'il décide de partir, je ne pourrai pas le retenir prés de moi, que tout ce que je ferai pour le lier à moi ne ferait qu'abimer les ailes de mon beau papillon de nuit...

Ayolia si un jour tu t'en vas...
Prend le temps une dernière fois d'ouvrir mon pourpoint sur ma gorge et fait glisser ta lame empoisonnée où tes levres ont laissé des traces de feu.

[Baggera]

< entre dans la Taverne, épuisée, essoufflée, affamée. >

Médi, je ne l'ai pas trouvé.

< remarque son visage bouleversé >

Tu as des nouvelles ?
Où dois-je chercher ?

< sur un ton fatigué >

Médi ... CULLEN ????
Pfff ces marais ne me disent rien qui vaille s'il est là bas il est sans doute mort...

< prend le regard suppliant de Médi en plein coeur, se lève, jette un pain et une bouteille de vin dans son sac à dos, reprend son arc et ses falcatas posés à l'entrée de la Taverne et s'en va >

Je le trouverai Médi, je le trouverai